13-_ClementRebuffat.jpgClément Rebuffat – 39 ans – Ouvrier forestier

Louette-Saint-Pierre

Candidat d’ouverture

Mon profil professionnel.

De formation universitaire, j’ai commencé ma carrière professionnelle comme journaliste, pour la version internet du quotidien « Le Soir ». Après quelques années, j’ai eu envie de me réorienter et j’ai entrepris des études de sylviculture et une formation de bûcheron. Cela m’a permis d’entrer aux « Eaux et Forêts ». J’ai ensuite été coordinateur de la Fédération des Parcs Naturels de Wallonie, ce qui m’a amené à défendre des dossiers face au public et à l’administration.
Souhaitant travailler plus près de chez moi, je n’ai pas renouvelé mon contrat et je suis revenu dans le service public. Depuis près de deux ans, je gère les actions liées à la conservation de la nature sur le cantonnement de Beauraing…

Pourquoi je me présente.

N’étant membre d’aucun parti, je n’envisageais pas de me présenter face à vous… Globalement, l’adhésion à un parti ne correspond pas à mon idée de l’investissement politique. Je préfère agir concrètement. Comme au cinéma ou ailleurs, j’aime avoir les mains dans le cambouis.
Cependant, il faut être pragmatique et réaliste. Il faut reconnaître la réalité politique et administrative. Pour être efficace, l’action individuelle ne suffit pas : il faut se fédérer autour d’un projet fort et d’une équipe capable de monter, défendre, soutenir des projets – dans le cas contraire, c’est ce que nous appelons la « politique politicienne » qui s’imposera à nous, de manière diffuse et implacable… Tout ce que je déteste !
Aurons-nous notre mot à dire sur le futur de nos villages ? sur la manière dont nous envisageons notre développement économique ? sur l’aménagement de notre territoire ?
Face aux nombreux défis qui attendent la Commune de Gedinne, je pense que nous devons trouver des solutions locales et qui s’incrivent dans le long terme. Il me semble que si ces deux conditions sont réunies, la gestion de la Commune sera grandement améliorée. Clarté, efficacité, coût moindre, défense des intérêts locaux, voilà ce que nous avons à gagner… ou pas !
Mais on pourrait dire les choses autrement…
Sur le plan de la politique communale, j’ai autant été déçu par la gestion de l’équipe actuelle que par l’opposition (qui n’a jamais joué son rôle de contrepoids démocratique). Les actions entreprises étaient brouillonnes, désordonnées, inefficaces… À franchement parler, j’envisageais de ne pas voter. Lorsque j’ai pris connaissance de ce que proposait la liste ecolo, j’ai compris que je n’étais pas le seul à être désabusé par les absurdités de la gestion communale. J’ai compris que je n’étais pas le seul à en avoir marre des catalogues de promesses électorales ou des listes organisées en fonction de la popularité de l’un ou l’autre. En fait, la couleur m’importe peu : ce sont les compétences et la vision d’ensemble qui m’intéressent, pas la couleur ou le nom d’un parti.
Candidat indépendant, je le resterai donc. J’adhère au programme de la liste ecolo parce que j’estime qu’il est le meilleur, le seul qui propose d’élaborer un projet d’avenir global, pensé dans son ensemble et organisé dans les détails, sans promesses irréalisables.
Ce programme, nous avons six ans pour le mettre en place pratiquement, quotidiennement, concrètement. C’est pour moi un but noble, honnête et désintéressé.

Mes centres d’intérêt et mes compétences particulières.

Mon expérience en termes de communication et de technocratie sera très utile à tous les Gedinnois. Par mon expérience professionnelle, je connais l’envers du décor et je sais comment monter et défendre des dossiers transversaux (c’est-à-dire qui relèvent de plusieurs administrations). Cet aspect technique est rarement mis en avant mais est fondamental à l’heure d’être efficace. Ces dernières années, la Commune a loupé des occasions de faire parler d’elle ou de trouver des soutiens pour développer sa politique… tout simplement parce que les mandataires communaux ne savaient pas à quelle porte aller frapper !
À côté de ce volet technique, l’aménagement du territoire et les politiques urbanistiques contemporaines, la défense des commerces et des services de proximité, le sport, la culture, la valorisation du patrimoine forestier et sylvicole sont quelques uns des sujets qui m’intéressent tout spécialement.
Gedinne n’est pas un musée de la vie rurale : je pense que l’avenir de Gedinne doit passer par l’élaboration d’un projet d’aménagement du territoire qui doit répondre à des besoins spécifiques, principalement d’attirer ou de garder les jeunes ménages (logements accessibles mais aussi sport, culture, nature), leur permettre de travailler (emploi local ou amélioration de la mobilité), de trouver sur place ce dont ils ont besoin (commerces et services de proximité, établissements scolaires), enfin de se sentir bien chez eux (embellissement des villages, défense des paysages, soutien à la vie associative).

Je veux travailler avec vous à l’élaboration d’un tel projet. En toute indépendance politique, et en toute loyauté avec une équipe soudée autour du meilleur programme.