10 priorités de notre programme :

 

1. Une commune au service de ses citoyens

 

Le citoyen est au centre de nos priorités !
Tous les profils socio-économiques, toutes les priorités, attentes et besoins doivent être pris en compte, de manière bienveillante, respectueuse, mais aussi dynamique.
Nous proposons une commune chercheuse de solutions où tous les citoyens seront entendus.
Nous envisageons la création de « guichets », dont la mission sera de chercher et proposer des réponses aux différentes demandes. Pour les entrepreneurs (indépendants, PME & TPE,…) qui désirent s’installer sur la commune ou faire évoluer leur société ; pour les citoyens qui veulent transformer leur habitation (rénovation, isolation,…) ; et pour les personnes en difficulté (allocataires sociaux, personnes âgées, isolées, malades, PMR,…).
Dans le même esprit, la commune pourrait « sortir de ses murs » et aller à la rencontre des citoyens les moins mobiles, en proposant des services itinérants.
Nous proposons aussi de développer une réelle dynamique d’accueil et d’intégration des nouveaux habitants sur la commune, en s’appuyant notamment sur le tissu associatif existant (ACRF, Jeunesses,
YWCA, Fourmilière…).
La politique sociale de la commune doit par ailleurs être amplifiée, évidemment en collaboration avec le CPAS. Une attention particulière doit être apportée aux plus précaires, mais aussi aux aidants proches. Nous prévoyons la création de logements de transition, notamment pour les jeunes, seuls ou en couple, qui désirent rester ou s’installer sur la commune.
Enfin, la communication vers le citoyen (mais aussi vers les visiteurs de la commune) doit être efficace et complète, en utilisant tous les moyens disponibles. Le site internet communal doit devenir un réel outil moderne et pratique, sur lequel seront disponibles tant les informations (administratives, associatives, touristiques, culturelles,…) que les documents téléchargeables. Le Conseil communal doit lui aussi devenir un réel outil de communication envers le citoyen, et être « modernisé » dans ce sens.

 

2. Patrimoine et infrastructures

 

Après deux législatures d’acquisitions immobilières et de nouveaux chantiers, la gestion des infrastructures et du patrimoine de la commune est pour nous une priorité.
Tant les bâtiments communaux (écoles, salles des fêtes, CPAS, le Cercle ou la Tannerie,…), les voiries communales ; que le patrimoine culturel, touristique, historique et religieux ont besoin d’une attention particulière, et pour certains, de travaux urgents. Au-delà de l’entretien et du bon usage de certaines infrastructures, il en va parfois de la survie de certains édifices, de la sécurité des citoyens et des touristes.
Une plus grande mise en valeur du patrimoine de notre commune s’avère aussi nécessaire, au bénéfice des citoyens et des visiteurs.

 

3. Gouvernance

 

Nous proposons une gestion moderne, responsable, participative, et dynamique de notre commune.
Nous désirons un Collège communal où se partagent les portefeuilles et les responsabilités, où se prennent les décisions de manière collégiale, où l’intelligence et la qualité des idées et des débats priment sur l’autoritarisme.
La gestion communale doit s’appuyer davantage sur un personnel et des ouvriers communaux, dont les responsabilités et compétences sont respectées et valorisées.
Les citoyens doivent par ailleurs être mieux intégrés et investis dans les décisions importantes de la commune. Les commissions consultatives existantes (CLDR, CCATM,…) doivent réellement être consultées et prises en considération ; et d’autres pourraient être mises sur pied (aînés, jeunes, environnement,…).
Nous souhaitons développer la participation et la consultation citoyenne, en tenant compte de la dynamique des villages, des quartiers… et bien évidemment en s’appuyant sur la vie associative riche et multiple de notre commune !

 

4. Ressources : Agriculture et forêts
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La forêt et l’agriculture sont deux ressources importantes de notre commune. Une attention particulière doit être portée à ces secteurs d’activité. Nous proposons la création d’une « plateforme des utilisateurs de la forêt », qui mette autour de la table les exploitants forestiers, les chasseurs, le secteur du tourisme et celui de la préservation de la nature. Les enjeux sont en effet de taille (évolution climatique, stress hydrique,…) : une plus grande collaboration entre ces différents acteurs assurerait une meilleure exploitation, et permettrait une vision et une gestion à long terme d’un capital qui assure un tiers des revenus de la commune. L’agroforesterie et les pratiques alternatives sont des perspectives qui méritent d’être étudiées.
Nos agriculteurs ont aussi besoin d’être soutenus. La transition vers une agriculture durable (bio ou de qualité différenciée) doit être encouragée et soutenue. Les expériences existantes sur notre commune démontrent leur viabilité et leur rentabilité… ainsi que l’augmentation de la qualité de vie des agriculteurs. La commune doit s’investir dans le soutien aux initiatives de circuits courts, continuer le développement de la filière bio à l’abattoir et s’atteler au futur atelier de découpe. Nous souhaitons aussi revoir le cahier des charges des cantines scolaires de la commune (ainsi que celui d’autres fournisseurs de repas partenaires de la commune, tels que les Arpents Verts, le CPAS ou la Résidence Saint-Hubert) afin que les producteurs locaux et la filière bio soient valorisés.

 

5. Développement économique et tourisme

 

La commune doit être un acteur du développement économique, en offrant des services et des conseils aux entrepreneurs à travers un « guichet » spécifique (voir point 1. Une commune au service de ses citoyens), mais aussi en proposant d’autres infrastructures et services innovants.
Nos propositions (déjà exposées lors de notre bilan de mi-législature) d’aménagement dans l’ancien lycée d’un lieu polyvalent, permettant entre autres d’accueillir un marché de producteurs locaux, et d’un espace de co-working, restent bien évidemment d’actualité.
Nous proposons un investissement plus dynamique de la commune dans le développement du secteur du tourisme. Un site internet communal moderne (voir point 1. Une commune au service de ses citoyens) est un premier outil indispensable pour informer les visiteurs, mais aussi pour valoriser les commerces, les gîtes, l’offre horeca, culturelle, ainsi que les producteurs locaux. Des infrastructures appropriées ou dédiées doivent être développées (voies vertes et pistes cyclables, refuges pour les randonneurs, balisage,…) pour accueillir un tourisme de qualité, respectueux des habitants autant que de l’environnement naturel gedinnois.
D’une manière générale, la commune doit encourager et soutenir la création d’emplois non-délocalisables sur Gedinne et ses environs (en partenariat avec le GAL, l’ADL,…).

 

6. Santé et alimentation

 

« Gedinne, là où il fait bon manger » est un de nos slogans !
Au regard des scandales à répétition qui concernent la qualité de l’alimentation, cette préoccupation est totalement d’actualité.
Nous avons la chance d’avoir sur notre territoire beaucoup de producteurs, éleveurs, artisans et commerçants qui proposent des produits de qualité, locaux, parfois issus de la filière bio ou de qualité différenciée. La commune doit mettre en avant ces produits de qualité, partout et de toutes les manières possibles, entre autres dans les cahiers des charges des cantines scolaires ou infrastructures dont elle est partenaire (voir point 4. Agriculture et forêts). Il s’agit autant d’une préoccupation économique que de santé publique : permettre aux producteurs locaux de développer leur activité tout en assurant une alimentation de qualité aux gedinnois et aux visiteurs de passage !
Dans le même esprit d’un double objectif, la création d’un potager et d’un verger collectifs nous semble être une idée porteuse, qui permettrait d’une part la formation et la mise à l’emploi de demandeurs d’emploi – en étroite collaboration avec le CPAS et la Maison de l’Emploi -, mais aussi la production de fruits et légumes de qualité à l’attention des collectivités (écoles, Arpents Verts, CPAS,…).

 

7. Environnement et énergie

 

Les questions d’énergie et d’environnement font évidemment partie de nos priorités !
La consommation et la production d’énergie doivent devenir des préoccupations permanentes de l’administration communale.
Un bilan énergétique des bâtiments communaux doit être effectué, afin d’identifier et préciser les travaux à réaliser pour diminuer leur consommation en énergie.
L’autonomie énergétique doit devenir un but pour la commune. Par exemple, chaque rénovation du toit d’un bâtiment communal doit envisager l’installation de panneaux photovoltaïques. Le remplacement du charroi communal peut aussi être évalué dans cet esprit : l’acquisition de véhicules électriques, rechargés par la production d’électricité des panneaux photovoltaïques « communaux » doit être envisagée.
La remise en route de la cogénération doit être considérée même si nous sommes bien conscients qu’il ne s’agit pas d’un dossier facile, et qu’il faut en étudier la faisabilité sans avoir peur d’être inventif. L’installation de « petites éoliennes » à des endroits stratégiques de la commune, ou la participation à un projet « d’éolienne citoyenne » doivent aussi être imaginés.
L’investissement de la commune dans Pollec 2 (Politique Locale Energie Climat) doit être intensifié… et ne pas se satisfaire des pronostics de résultats actuellement envisagés à l’horizon 2030. Là où nous pouvons augmenter notre effort… faisons-le !
En termes d’environnement, nous estimons que Gedinne ne doit pas avoir de « Commune Maya » que le nom… mais s’inscrire plus profondément dans le respect et la valorisation de son environnement naturel, qui est l’une des ressources majeures de la commune.
Nous pouvons, ensemble avec les citoyens, mettre en place une série de mesures qui, à leur échelle et rassemblées en « réseau », pourront contribuer à une plus grande préservation de notre environnement proche (cimetières nature, élimination des pesticides, maillage écologique, chantiers collaboratifs,…).
La question environnementale est chez nous une préoccupation permanente, qui s’incarne dans chacun des points de notre programme, dans l’approche générale que nous avons de la gestion durable de notre commune.

 

8. Mobilité

 

La mobilité est un réel enjeu pour notre commune ainsi que pour toute la « sous-région ».
Si le dialogue avec les acteurs régionaux et nationaux (SNCB et TEC entre autres) passe selon nous par une collaboration supra-communale (voir point 9. Développement supra-communal), nous pensons que la commune reste un acteur de premier plan dans le développement de la mobilité.
Nous désirons élargir et intensifier l’offre du « Bus du bonheur », intégrer la commune dans Mobilisud (offre de mobilité sur le sud de la Province de Namur), mais aussi développer des solutions de « mobilité douce » dans et entre les villages de l’entité, en aménageant des voies vertes et pistes cyclables et en soutenant l’acquisition de vélos électriques.
Nous envisageons aussi de développer et encourager d’autres formes originales de mobilité, comme le covoiturage (exemple du « Covoit’Stop » en Province de Liège) ou le « Pédibus » (« autobus pédestre » ou ramassage scolaire à pied).

 

9. Développement supra-communal

 

L’avenir et le développement de nos communes rurales passe entre autres par la supra-communalité. Nous nous réjouissons que la commune soit partie prenante du Groupe d’Action Locale (GAL) Ardenne Méridionale, ainsi que du Parc Naturel.
Nous estimons que la commune doit être un acteur engagé et dynamique dans ces rassemblements de communes, mais aussi continuer de développer des partenariats privilégiés avec les communes limitrophes (Beauraing, Bièvre et Vresse).
Ces alliances et collaborations permettraient d’être plus forts pour aborder des problèmes tels que la mobilité et le développement économique, face à des acteurs tels que la SNCB, le TEC, mais aussi le BEP, la Région wallonne ou l’étage Fédéral.
Dans cet esprit de collaboration, la commune de Gedinne devrait aussi intégrer l’Agence de Développement Local (ADL) de Bièvre et Vresse.
Les initiatives privées et associatives qui développent des collaborations supra-communales pourraient aussi être soutenues et encouragées, comme la monnaie locale « l’Ardoise », le Gedisel (échange de services) ou les Groupes d’Achat Commun (GAC), par exemple.

 

10. Culture et associations

 

Gedinne est riche de sa vie associative et culturelle.
Nous proposons d’encore renforcer leur soutien et leur développement.
La Tannerie a par exemple grand besoin d’une rénovation et modernisation de ses infrastructures ; le rythme et l’offre des expositions à la Maison Languilier mériteraient d’être repensés, afin d’offrir plus de diversité et de richesse aux visiteurs (via la collaboration avec d’autres institutions partenaires, par exemple).
Nous continuerons bien évidemment de soutenir le Ciné-Gedinne et l’encouragerons à poursuivre l’élargissement de son offre.
Nous voulons aussi développer un événement culturel « incontournable » et propre à Gedinne, de la carrure d’autres festivals ou manifestations de la région (Festival Nature Namur en photo, Festival du Rire à Rochefort, Gaume Jazz Festival de Rossignol-Tintigny). Ce projet serait évidemment pensé et développé avec les acteurs culturels de la commune.
Nous désirons également soutenir l’émergence et le développement des groupes de musique de Gedinne et des environs, en proposant une infrastructure audiovisuelle modeste mais professionnelle, qui permettrait l’enregistrement et le mixage de maquettes, mais aussi le montage son et image de clips promotionnels ou autres productions audiovisuelles (reportages, pubs,…).
Nous proposons enfin de mettre sur pied une « plateforme des associations », qui permette la mutualisation des ressources et compétences entre les différentes associations de la commune, et donne une plus large visibilité de l’offre associative aux citoyens, aux nouveaux arrivants sur la commune et aux touristes.