30 Jan 2019 | Echos du conseil communal
Ce troisième conseil communal de la nouvelle ère se joue une nouvelle fois à 14, Stéphanie Gendarme étant absente.
7 points à l’ordre du jour de ce conseil à l’ambiance plutôt détendue, même si la déclaration de politique générale dont il sera surtout question nous laisse un goût de trop peu et suscite nombre d’interrogations.
Le conseil débute donc par la prestation de serment de la Présidente du CPAS Magali Bihain entre les mains du Président du conseil communal – en qualité de membre du collège communal.
Vient ensuite le point concernant la Déclaration de Politique Communale qui, comme son nom l’indique, donne la tendance des priorités et orientations auxquelles il faut s’attendre en terme de dynamique communale pour les six années à venir (législature qui devrait être plus calme en matière d’investissements, dixit le premier citoyen).
La priorité sera vraisemblablement à l’entretien des bâtiments existants, des voiries communales et forestières, du réseau de distribution d’eau, … « vraisemblablement » car la vie communale est soumise à de nombreux impondérables !
Les gros dossiers au menu de la nouvelle législature
- La redynamisation de l’ensemble du site de la Croisette (ex-Lycée d’Etat) pour lequel la commune travaillera avec la Société Wallonne de Logement Ardenne et Lesse qui y aménagera 3 logements sociaux, le Forem pour l’adaptation des locaux de la Maison de l’Emploi et la Province pour le STP et le Campus Provincial décentralisé.
- L’extension de la Maison communale, la rénovation du Village de Vacances de Vencimont, la rénovation de l’école de Patignies, la réalisation de 2 ou 3 fiches du PCDR, l’extension du zoning de la gare, la création de logements sociaux, la réalisation d’un terrain de sport de rue.
- Outre ces projets « en dur », les projets sont aussi d’ordre immatériel, administratif et financier. Il est question du RGPD, de mise sur rails d’une Régie Communale Autonome, de faire appliquer au mieux la Charte de Bien Vivre Ensemble, de continuer la mise en conformité de la gestion budgétaire et financière des fabriques d’église, d’améliorer l’agencement et l’animation de la bibliothèque communale.
Tout ceci sur fond d’angoisse de fins de mois difficiles puisque le revenu principal de la commune, l’or vert, est fortement hypothéqué par les dégâts causés par les scolytes. L’argent facilement gagné étant celui qu’on ne dépense pas, le bourgmestre précise que l’attention sera mise sur la réduction des dépenses de fonctionnement, notamment celles liées à l’énergie (investissement en matière de réduction de consommation (LED, panneaux solaires, modules de cogénération, …) et conscientisation des utilisateurs de tous les bâtiments communaux).
Notre sentiment sur cette déclaration :
- Il est effectivement – grand – temps de s’occuper de l’entretien du patrimoine communal : les bâtiments existants – écoles, salles communales, … -, les voiries (communales comme forestières) ainsi que le réseau de distribution d’eau ont grand besoin d’attention et d’entretien, parfois simplement pour des questions de sécurité !
- S’il nous semble nécessaire de freiner les acquisitions immobilières ainsi que les nouvelles constructions, nous restons néanmoins défenseur de l’élargissement du parc immobilier communal à finalité sociale. En effet, trop de « maisons » sont vendues afin de devenir des secondes résidences, alors qu’elles pourraient parfois être acquises par la commune pour devenir des habitations sociales, des logements « tremplin » (qui permettrait de garder les jeunes ménages au cœur des villages), des « habitats kangourou » (logement intergénérationnel), tout en augmentant le patrimoine immobilier communal.
- Concernant l’aménagement du site de la Croisette (ancien Lycée), nous demandons vivement à la commune d’amener le débat en CCATM, et d’y inviter les « groupes » et associations concernés par l’aménagement de celui-ci, entre autres pour les espaces « restants » : Patro, Jeunesse de Gedinne, ACRF, Incroyables comestibles, Repair Café, GAC, GediSEL, YWCA, …
- Agrandissement/aménagement de la maison communale :
- Quid des performances énergétiques ?
- Quid de l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits (et de la production d’électricité afin de recharger un charroi « verdissé » /électrique ?
- Quid de l’accueil des PMR ?
- Quid d’un « guichet entrepreneurs » et d’un « guichet citoyen » (voir propositions de campagne d’Ecolo & MC) ?
- Quid de la « modernisation » du site internet de la commune ?
- Les dossiers relatifs à l’aménagement du territoire autant qu’à la « mobilité » devront bien évidemment être amenés et débattus en CCATM :
- Bâtiment du CPAS (avenir) ;
- Rénovation du Village de Vacances de Vencimont ;
- Extension-rénovation de l’école de Patignies ;
- Extension du zoning de la gare ;
- Création de logements sociaux ;
- Création d’un « Sport de Rue » au centre de Gedinne.
- La création d’une Régie Communale Autonome n’est semble-t-il plus réellement une très bonne idée : nous invitons le Collège à revoir sa copie, à mettre la question en débat en commission… afin que le projet n’arrive en Conseil Communal que lorsque celui-ci sera totalement « mûr », histoire de ne pas reproduire l’échec de la précédente législature.
- Nous saluons l’idée d’envisager une meilleure application de la « Charte de Bien Vivre Ensemble » : peut-être serait-il intéressant de travailler sous forme de « campagnes de sensibilisation », ciblées et circonscrites dans le temps, adressées aux enfants – à travers les écoles et associations – autant que les adultes. Un juste équilibre entre le travail de sensibilisation et de sanction nous semble important… tout en ne reculant pas devant des sanctions – parfois – extrêmement sévères envers certains comportements inciviques !
- La question des « rentrées financières suffisantes » sera criante durant cette législature : les scolytes vont continuer d’endiguer les rentrées liées à l’exploitation de nos forêts (qui participent pour ¼ à 1/3 des finances de la commune). Nous ne comprenons d’ailleurs pas que, suite à notre interpellation au précédent Conseil Communal du 19 décembre, la majorité ne se décide pas à présenter un plan courageux et ambitieux pour une gestion durable (pérenne et à long terme) de ses forêts !?! Comptez sur nous pour remettre ce dossier sur la table à l’avenir !
De toute façon, la commune va devoir se montrer « créative » pour envisager d’autres formes de revenus (directes et indirectes, à court comme à moyen et long terme), en exploitant peut-être autrement certaines infrastructures, comme les salles communales, la maison Languillier, l’ancien Lycée, le Cercle, les Arpents Verts (et l’offre de « classes vertes » en général, l’abattoir et le futur atelier de découpe, le bassin didactique qui devrait bien finir par ouvrir ses portes un de ces jours (et pour lequel aucun business plan n’a encore vu le jour) ; mais aussi en imaginant et développant d’autres formes de revenus (exploitation du zoning de la gare – et de son extension -, offre touristique et culturelle,…).
- Economie des dépenses liées à la consommation d’énergie : nous nous réjouissons… mais invitons la majorité à voir plus loin. La meilleure énergie… est évidemment celle que l’on ne consomme pas… et pourquoi pas celle que l’on produit soi-même !?! Nous encourageons la commune à :
- Réaliser – enfin – un audit énergétique sur les bâtiments communaux… et à en tirer les leçons, entre autres en terme d’isolation du bâti communal ;
- Envisager les sources de production d’énergie que la commune pourrait mettre en place, par exemple simplement en généralisant l’installation de panneaux photovoltaïques sur tous les toits correctement orientés : pour info, le grand toit du Lycée est orienté plein sud en façade, et le « petit » plein ouest ; idem pour la maison communale, le hall des sports, une partie de la maison Languillier et de l’école fondamentale, etc). Il n’est pas exclu d’encourager d’autres « structures » de la commune à faire de même, comme la Fourmilière par exemple, elle aussi – en partie – bien orientée. Mais d’autres pistes peuvent aussi être explorées : quid d’une éolienne sur le territoire (sud) de Gedinne, de « petites éoliennes » sur d’autres parties du territoire, de l’avenir de la cogénération, de l’exploitation des sous-produits de la forêt et de nos agriculteurs ; quid de l’énergie hydraulique, … ?
- En résumé, faire de la question de l’économie et de la production d’énergie une question transversale à toutes les initiatives et responsabilités communales, évidemment liée à la construction, l’aménagement et la modernisation des bâtiments communaux, mais pas uniquement (gestion du patrimoine communal – chauffage, électricité, eau -, gestion et renouvellement du charroi, …)
- La question de la « pollution » et de l’évolution climatique doit elle aussi systématiquement sous-tendre les préoccupations communales : en consommant moins et en produisant soi-même son énergie… on pollue – aussi – moins ! Dans cet état d’esprit, nous demandons à la commune de faire preuve de plus d’ambition et de relancer l’investissement de la commune dans Pollec 2, avec pour objectif de dépasser – largement – la réduction de 30% de rejet de CO2 à l’horizon 2030.
- Et pour finir, nous nous réjouissons que la commune s’investisse plus avant dans les structures para et supra-communales (comme le GAL, le Parc naturel, la Maison du Tourisme ou la Maison de l’Emploi). Nous l’encourageons à être un acteur de premier plan dans ces structures, afin de faire de Gedinne une commune exemplaire –et exemplative -, locomotive ou wagon de tête plutôt que voiture balai !
Nous votons contre, estimant que cette Déclaration de Politique Communale manque d’ambition et ne propose pas de solution à certains problèmes ou situations rencontrées par la commune, comme l’augmentation des rentrées financières (nécessaires dès cette année) et l’évolution de la gestion de la forêt (travaux et pertes liées aux scolytes et aux conditions climatiques de cet été sous-estimés).
La Déclaration de Politique Communale est adoptée par 9 voix pour (majorité) contre 5 non (minorités).
Vincent Massinon déclare prendre bonne note de toutes les remarques de l’opposition et promet des réunions explicatives quant aux divers projets ainsi que de renouveler l’idée de conférences-débat identiques à celle sur le climat du 21 janvier au cours de laquelle les citoyens ont l’occasion de s’exprimer.
Rapport d’activité 2017-2018 et plan d’action 2018-2019 de l’ATL (Accueil Temps Libre)
- Nous tenons à souligner la qualité du travail réalisé dans le cadre de l’accueil extra-scolaire, tant par la coordinatrice que par les accueillantes, et ceci depuis la mise en place de la structure dans notre commune.
- Cependant, le décret ATL est plus large que l’accueil extra-scolaire puisqu’il englobe plusieurs composantes de l’accueil durant tous les types de temps libres des enfants. A l’occasion du renouvellement de la CCA, nous trouverions intéressant de rappeler – ou de mettre en place – une procédure qui permette aux autres composantes d’amener des sujets en CCA. Exemples : en lien avec la réaffectation du Lycée et/ou l’utilisation de locaux communaux pour l’accueil d’activités pour les enfants, la CCA pourrait être un organe de réflexion et de co-construction pour une utilisation adéquate des locaux ; réflexion sur la mise en place du Pédibus, …
Parc Naturel de l’Ardenne méridionale
Projet de création et rapport sur les incidences environnementales – Avis – Décision.
Nous soutenons et encourageons la commune à s’investir dans le Parc naturel avec enthousiasme et dynamisme !
Le projet est adopté à l’unanimité.
Le Centre « Les Arpents-Verts » à Houdremont
Organisation des classes de dépaysement.
Il s’agit d’augmenter les tarifs.
Tarif au 1er septembre 2018 hors activités :
Maternels
5 jours : 108,00€/enfant
4 jours : 88,00€/enfant
3 jours : 63,00€/enfant
Primaires – adultes
5 jours : 113,00€/enfant
4 jours : 93,00€/enfant
3 jours : 68,00€/enfant
Tarif au 1er septembre 2019 hors activités – Projet :
Maternels
5 jours : 120,00€/enfant
4 jours : 98,00€/enfant
3 jours : 73,00€/enfant
2 jours : 50,00€/enfant
Primaires – adultes
5 jours : 125,00€/enfant
4 jours : 100,00€/enfant
3 jours : 75,00€/enfant
2 jours : 52,00€/enfant
- Ne serait-il pas intéressant d’augmenter la dégressivité des tarifs avec l’augmentation du nombre de jours de présence consécutifs ?
- Pourquoi les Arpents Verts ne sont-ils pas – encore – rentables ? Niveau d’occupation insuffisant (pourcentage par rapport à la capacité d’accueil) ? Charges fixes trop importantes ? Charges de l’encadrement trop importantes ? → Le bourgmestre nous apprend que l’encadrement a été sous-estimé, cette augmentation des tarifs devrait permettre l’équilibre.
- Est-ce que la ristourne pour les enfants de la commune est maintenue ? De combien est-elle ? → 10%
- Benoît Lefèvre (Aux12GediOui) fait remarquer que la plaine de jeu des Arpents Verts est cadenassée quand les Arpents Verts sont fermés. Ne serait-il pas intéressant qu’elle soit ouverte, pour que les habitants du quartier puissent aussi en profiter ? → Le bourgmestre assure qu’il va remédier à ce problème.
- Nous continuons de soutenir ce – beau – projet comme nous l’avons toujours fait. Il serait néanmoins nécessaire que les Arpents Verts deviennent rentables ou au minimum à l’équilibre, puisque leur taux d’occupation approche des 100 %.
Dernier point de l’ordre du jour :
Les différentes Commissions communales.
Il s’agit de désigner 7 représentants par commission communale, 4 pour représenter la majorité et 3 pour représenter la minorité (1 par groupe). Commission par commission, les mandats des membres – y compris le Président – sont répartis proportionnellement entre les groupes qui composent le conseil communal. Les groupes présentent, chacun, leurs candidats, commission par commission – le nombre de candidats présentés par chaque groupe est égal à celui des mandats auxquels il a droit.
Le secrétariat des commissions sera assuré par le Directeur général ou par le fonctionnaire communal désigné par lui.
Commission n°1 – Vincent Massinon – Bourgmestre.
Attributions : Zone de Police et de Secours, Etat Civil, Population, Relations publiques et extérieures (Communication), Relations para-communales (Comités de Gestion et CA du GAL, du Parc Naturel, de la Maison du Tourisme, Enseignement, Finances, Economie et emploi, Urbanisme, Mobilité, Centre d’interprétation, Service des eaux (hors travaux)
- Vincent Massinon, Julien Grandjean, Jean-Noël Moreau et Pierre Lamotte
- Benoît Lefèvre
- Quentin Jacques pour Ecolo & Mobilisation Citoyenne
- Stéphanie Gendarme
Commission n°2 – Pierre Rolin – 1er Echevin.
Attributions : Agriculture, Abattoir, Forêt (y compris le contact avec les ouvriers forestiers), Travaux de voiries forestières, Cérémonies patriotiques, Environnement, Résidence Saint-Hubert, Patrimoine, Cultes, Cimetières
- Pierre Rolin, Julien Grandjean, Jean-Noël Moreau et Pierre Lamotte
- Jean-Claude Grandjean
- Quentin Jacques pour Ecolo & Mobilisation Citoyenne
- Stéphanie Gendarme
Commission n°3 – Daniel Normand – 2° Echevin.
Attributions : Travaux (y compris travaux dans les logements et service des eaux), Sports, Gestion des salles, Egouttage, Jeunesse, Tourisme.
- Daniel Normand, Julien Grandjean, Jean-Noël Moreau et Pierre Lamotte
- Jean-Claude Grandjean
- Géraldine Godart pour Ecolo & Mobilisation Citoyenne
- Stéphanie Gendarme
Commission n°4 – Marie-Thérèse Colaux – 3° Echevine.
Attributions : Enfance, Aînés, Culture, Bien-être animal, Affaires sociales, Accueil des nouveaux habitants
- Marie-Thérèse Colaux, Julien Grandjean, Jean-Noël Moreau et Pierre Lamotte
- Sylvianne Simon
- Géraldine Godart pour Ecolo & Mobilisation Citoyenne
- Stéphanie Gendarme
Commission n°5 – Magali Bihain – Présidente du Cpas.
- Magali Bihain, Julien Grandjean, Jean-Noël Moreau et Pierre Lamotte
- Sylvianne Simon
- Quentin Jacques pour Ecolo & Mobilisation Citoyenne
- Stéphanie Gendarme
Pour information, l’ensemble des conseillers peuvent participer aux commissions. Ils n’ont par contre le droit de vote que s’ils sont représentant.
Avant de passer au huis clos, nous adressons une série de questions relatives aux précédents collèges :
Ardenne cyclo – Itinéraires vélo touristiques sur Ardenne transfrontalière
Le CGT informe la commune que le ministre du tourisme René Collin lui octroie une subvention de 70.419,96 € relative au projet d’itinéraire vélo touristique en Ardenne transfrontalière.
- Demande d’explications du projet, précisions ? Il s’agit du projet transfrontalier Interreg, rien à voir avec le GAL ou le Parc naturel.
Green Deal « Cantines durables »
Appel à projets du ministre Di Antonio, ayant pour objectif d’encourager les cantines, cuisines et services de restauration collective à mettre en place une politique d’alimentation durable tout en s’insérant dans une dynamique multi-acteurs et à grande échelle.
- Quelle est la position/décision de la commune ? La commune ne souhaite pas intégrer les cantines durables car les cantines communales sont soumises au cahier des charges déjà très contraignant de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Nous continuons d’encourager la commune à – au moins – privilégier les producteurs locaux/régionaux dans le cahier des charges des cantines communales !
Appel à projet pour le Verdissement des flottes de véhicules des pouvoirs locaux
Que propose la commune ? Va-t-elle introduire un dossier ? → Non.
- Nous trouverions opportun que la commune envisage le remplacement de – certains de – ses futurs véhicules par des véhicules électriques (dans la perspective de production d’électricité « autonome » par la commune, par les panneaux photovoltaïques installés sur les toits des bâtiments communaux, par exemple).
Agrandissement maison communale
- Est-ce que l’avis de la CCATM sera sollicité avant la finalisation du cahier des charges ? L’avis du personnel communal a été entendu…
Nous avons également demandé que nos interventions soient comprises dans les PV des Conseils communaux.
26 Jan 2019 | Nos actions locales
Mardi 15 janvier en début de matinée, Gedinne Ecolo a accueilli les navetteurs, et leur a offert des chocolats ! Nous avons profité de la Saint-Valentrain pour rappeler aux citoyens gedinnois nos projets d’aménagements alternatifs de la gare de Gedinne.
Le hameau de la Gare est un endroit stratégique pour la commune : c’est à la fois un nœud ferroviaire et routier. Il s’agit donc d’une porte d’entrée importante pour notre commune, et qui dit « porte d’entrée » dit « vitrine », à valoriser. L’attrait touristique de notre région n’est plus à démontrer, mais le passage à la Gare, dans l’état actuel du site, n’invite pas à la découverte de la commune.
Certaines choses positives sont néanmoins en cours, comme l’extension de la Zone d’Activité Economique, ou l’installation de plusieurs indépendants qui réaffectent de vieux bâtiments.
Dans la même vague, la gare mériterait un réaménagement à la hauteur de notre commune, et de ce hameau qui est un peu le « treizième village » !
Lors du Conseil communal du 30 mars 2017, la réaffectation de la gare en 4 logements d’insertion, a été votée majorité contre opposition.
La locale Ecolo de Gedinne s’est déjà exprimée en défaveur de ce projet.
Nous estimons qu’installer ces logements dans le bâtiment de l’ancienne gare est une mauvaise idée pour les bénéficiaires : aucun commerce ni service, seulement deux bus matin et soir en semaine, pas de zone récréative pour les enfants, sans compter les nuisances sonores liées au passage des trains, jour et nuit, et au danger potentiel que représente la proximité de la voie.
Paradoxalement, la majorité communale prévoit la démolition d’une maison au centre de Gedinne, à 20m de l’école, pour y placer un terrain de sport à côté du parc. Pourquoi ne pas plutôt réaménager cette maison en logements d’insertion ? C’est un non-sens.
Nous sommes tout à fait favorables à l’installation de logements sociaux sur la commune, mais nous pensons que les implantations choisies ne sont pas toujours appropriées. Par ailleurs, l’aménagement de zones récréatives dans les villages ne peut pas se faire au détriment de logements.
La CCATM (Commission Consultative communale de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité) devrait pouvoir se pencher sur ces projets dès leur ébauche…
Propositions d’aménagements alternatifs de la gare
Nous pensons que d’autres projets de réaffectation de la gare de Gedinne pourraient être envisagés. Ceux-ci devraient être pensés et développés suite à la consultation des habitants du quartier et de la CCATM (Commission Consultative communale de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité).
Les idées ne manquent pas, et de nombreuses anciennes gares ont connu des réaffectations très heureuses !
Voici quelques exemples, quelques pistes d’aménagement possible.
Un lieu convivial et accueillant
Notre gare pourrait devenir une petite brasserie proposant des produits locaux, des activités et services variés, tant pour les touristes que pour les locaux, le tout dans un décor « ferroviaire » invitant au voyage.
En lien avec l’Office du Tourisme, on y ferait la promotion des activités organisées sur la commune, et la location de vélos. La gare serait le point de départ – et de passage – de différents circuits vers l’arboretum (à remettre en état), la Tour du Millénaire ou d’autres lieux clés de la commune ou de la région.
Le futur Parc naturel de l’Ardenne méridionale a également des projets de circuits de « gare à gare », dans lesquels nos idées pourraient pleinement trouver leur place.
Un espace culturel polyvalent
A l’instar du projet d’aménagement de la gare de Poix-Saint-Hubert, notre gare pourrait devenir un espace culturel.
A l’étage se trouverait une résidence d’artiste : des artistes pourraient être accueillis et travailler de manière temporaire sur un projet, en relation avec notre commune et son patrimoine (forestier, culturel, historique… ou ferroviaire !). Leur travail serait exposé au rez-de-chaussée, dans une « galerie » d’art… qui ferait à nouveau office de salle d’attente pour les voyageurs !
On y trouverait aussi une salle pour des concerts, conférences ou manifestations culturelles diverses, ainsi qu’un atelier polyvalent, qui accueillerait autant les artistes en résidence que des ateliers créatifs réguliers ou des stages.
Un lien avec la Zone d’Activité Economique
Dans quelques temps, le « Zoning de la Gare » comptera des entreprises supplémentaires ; de même, plusieurs PME se sont installées récemment dans le quartier.
En lien avec cette dynamique économique, la gare accueillerait un espace de « co-working » (travail partagé), tout comme nous l’avions proposé sur le site du Lycée. Cette infrastructure leur offrirait des espaces de travail (bureaux, salle de réunion, …) bien équipés et permettrait entre autres : l’échange entre les différents utilisateurs, des réunions avec des clients, le développement de leur activité dans un cadre convivial et professionnel, le télétravail (travail à distance) qui pourrait être aussi une réponse aux difficultés de mobilité de notre région, et la mise en place d’un secrétariat professionnel partagé.
14 Jan 2019 | Echos du conseil communal
Un budget en déficit… qui cache mal son jeu !
C’était un conseil communal « chargé » qui s’est déroulé le mercredi 19 décembre 2018 !
Après la prestation de serment de Stéphanie Gendarme – absente lors de l’installation du nouveau conseil communal du 3 décembre 2018 – et quelques points « d’usage », la longue liste des désignations des représentants communaux dans les différentes instances où ceux-ci sont amenés à siéger a pris plus d’une heure et demie.
Représentants communaux dans les instances (mandats dérivés)
La liste est en effet longue des organismes dans lesquels les élus sont amenés à siéger : 30 en ce qui concerne ce conseil communal… sans compter les quelques institutions restantes pour lesquelles les représentants n’auront pas encore été désignés (CCATM, Parc Naturel,…). S’il s’agit parfois « simplement » d’un siège à l’Assemblée Générale de ces institutions, sans grand pouvoir de décision et d’influence, il permet néanmoins d’être au minimum informé de ce qui se passe dans ces institutions, et éventuellement de poser des questions sur la « politique » et le fonctionnement de celles-ci. Il s’agit donc – au minimum – d’un contrôle démocratique de celles-ci.
Les compétences des institutions concernées couvrent parfois l’ensemble de la province (tels que le BEP, l’INASEP ou IDEFIN), concernent parfois une partie de la province (ou de la « sous-région » – qui englobe notre commune – (tels les Contrats de Rivière, l’AIS, Ardennes et Lesse, la Résidence St-Hubert ou.. le GAL, à cheval sur les provinces de Namur et de Luxembourg), ou ne concerne QUE notre commune de Gedinne (Comité de concertation commune/CPAS, Conseil Culturel, CLDR,…).
Quand 5 places sont à pourvoir, la majorité a l’élégance de n’occuper que le minimum des 3 sièges qu’elle est obligée d’occuper, pour laisser les 2 autres à la minorité : comme Stéphanie Gendarme a expressément exprimé sa volonté de ne siéger dans aucune instance, les groupes Aux12GediOui et Ecolo & Mobilisation Citoyenne se sont chaque fois partagé les deux sièges restants. Quand il n’y avait qu’un seul siège (ou deux sièges : effectif et suppléant), la majorité s’est à chaque fois attribué ces places. C’est regrettable pour certains sièges, où certains membres de la minorité s’avèrent parfois avoir des compétences plus spécifiques dans le secteur que les membres de la majorité désignés (tels que l’enseignement, la culture, le cinéma,…) ; ou simplement parce que certains représentants de la majorité acceptent certaines responsabilités… qu’ils n’honorent pas ! Autant laisser ces sièges à des membres de la minorité motivés et compétents, dans ces cas là, afin de représenter dignement la commune dans ces instances !
Le tableau ci-dessous reprend les personnes désignées pour les différents mandats à pourvoir pour cette législature.
Pour rappel les différents membres du Conseil communal sont : MASSINON Vincent (MV) , ROLIN Pierre (RP), NORMAND Daniel ND), BIHAIN Magali (BM), COLAUX Marie-Thérèse (CMT), LAMOTTE Pierre (LP), MARCHAL Etienne (ME) , GRANDJEAN Julien (GJ) et MOREAU Jean-Noël (MJN) pour la Liste du Mayeur ; LEFEVRE Benoît (LB), GRANDJEAN Jean-Claude (GJC) et SIMON Sylviane (SS) pour Aux 12 GEDIoui ; JACQUES Quentin (JQ) et GODART Géraldine (GG) pour Ecolo et Mobilisation Citoyenne; GENDARME Stéphanie (GS) pour Horizon 2018.
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BEP
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JG
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DN
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LP
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BL
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GG
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BEP Environnement
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CMT
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JNM
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RP
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BL
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GG
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BEP expansion économique
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JG
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ND
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LP
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JCG
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JQ
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INASEP
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MJN
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ND
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GJ
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LB
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JQ
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INASEP Comité contrôle
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ND
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MV suppléant
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IDEFIN
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ND
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ME
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GJ
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LB
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JQ
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ORES Assets
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MJN
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RP
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ME
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GJC
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GG
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Comité concertation Commune-CPAS
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CMT
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RP
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MV
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GJ
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LB
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ATL
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VM+BM
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ND+GJ
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RP+LP
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GG+LB
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COPALOC
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MV
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CMT
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MJN
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BM
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GJ
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Ginette Brichet
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ALE
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RP
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CMT
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LP
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MJN
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Céline Mignon
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Christo Léonard
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Contrat rivière Haute-Meuse
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RP
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ANDRE Michel
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suppléant
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Contrat rivière Lesse
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RP
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ANDRE Michel
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suppléant
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AIS
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CMT
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Union des Villes et Communes
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MV
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Conseil de l’Enseignement
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MV
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CMT
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suppléante
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Résidence Saint-Hubert Bièvre
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RP
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ME
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MJN
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SS
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JQ
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Ardenne et Lesse SCRL
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CMT+GJ
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BM+MJN
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SS+JQ
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La Fourmilière
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MV
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Centre Culturel Régional Dinant
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CMT+ND
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Conseil Culturel Gedinne
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CMT+ND
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Ma Télé ASBL
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GJ
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ALTER ASBL
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BM
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CLDR
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VM+RP
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DN+JNM
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LP+GJ
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JQ+LB
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La Terrienne
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BM
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AZIMUT ASBL
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MV
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LP
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GG
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GAL Groupe d’Action Locale Semois
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MV
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RP
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JQ
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Maison du Tourisme du Pays de Bouillon
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VM+LP
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GG+LB
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GS
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Ciné Gedinne ASBL
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CMT
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Groupement d’Information géographique
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ND
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Petit lexique des acronymes et abréviations :
BEP: Bureau économique provincial
INASEP: Intercommunale Namuroise des services publics
IDEFIN: Intercommunale de financement de Namur
ORES: Opérateur des réseaux gaz et électricité
ATL: Accueil Temps Libre
COPALOC: Commission paritaire locale (enseignement)
ALE: Agence Locale pour l’Emploi
AIS: Agence Immobilière Sociale
Ardenne et Lesse SCRL: Société de logements sociaux
ALTER ASBL: Service d’encadrement des mesures judiciaires alternatives
Azimut: Office du Tourisme de Gedinne
CCATM
Après cette « salve » de désignations, la question du renouvellement de la CCATM était à l’ordre du jour. Le point n’était pas très clair, car bien qu’il concerne autant le renouvellement que l’adoption du règlement d’ordre intérieur, la majorité ne semblait pas très ouverte à débattre de l’opportunité de renouveler – ou non ?!? – la Commission Consultative communale d’Aménagement du Territoire et de Mobilité.
Si nous pensons que la CCATM est – sur le papier – un magnifique outil démocratique de consultation et participation des citoyens aux projets d’aménagement de la commune, pourquoi alors avons-nous expressément posé la question de l’opportunité de son renouvellement ? Parce que depuis deux législatures, le quorum et/ou le nombre de réunions annuelles ne sont pas respectés, et la commune perd les subsides relatifs au fonctionnement de la CCATM. De plus, trop souvent lors des précédentes législatures, l’usage de cet outil s’est limité à un organe de communication du Collège vers la Commission, sans prise d’avis de celle-ci pour l’engagement de la commune ou la réalisation de gros projets.
Nous avons néanmoins soutenu le renouvellement de la CCATM, en insistant sur la nécessité qu’y soient débattus les projets de la commune en AMONT de leur réalisation – afin que la CCATM joue réellement son rôle de commission consultative – ; en demandant que soient respectés le nombre de réunions annuelles ainsi que le quorum – afin que la commune cesse de systématiquement perdre le subside de fonctionnement de la CCATM – ; et qu’elle se dote d’un.e Président.e digne de ce nom qui serve de liaison entre le Conseil communal et le citoyen.
Après un point relatif à la mise en circulation de la rue de la Morée à Louette-St-Pierre, adopté à la majorité, s’en sont suivis les points relatifs aux budgets.
Budgets
Pour le budget de la Fabrique d’Eglise de Willerzie, Pierre Rolin expose les problèmes rencontrés : des erreurs comptables en 2018 se sont représentées en 2019, à cela s’ajoutent des erreurs dans les traitements. La proposition de budget est réformée par 14 oui et 1 abstention.
Le budget 2019 du CPAS est présenté par la Présidente Sylviane Simon, en poste jusqu’au 31 décembre 2018 Il est en hausse de 8% en 2019 à l’ordinaire et s’élève à 2.080.000€, et est à l’extraordinaire de 20.901 € pour le renouvellement du serveur informatique. Un fond de réserve de 111.000 € est gardé au chaud. La part de la dotation communale par habitant se monte donc à 172 € par an. Approuvé par 12 oui, 3 abstentions (Jacques Quentin, Géraldine Godart et Stéphanie Gendarme).
Nous nous sommes abstenus pour deux raisons :
- Si Sylvianne Simon fait maintenant partie de la minorité (Aux12GediOui)… c’est bien en temps que présidente du CPAS de l’ancienne majorité qu’elle présentait ce budget. Il est donc bien « l’héritage » de la politique de la législature précédente ;
- La nouvelle équipe du CPAS (présidente et conseillers) n’a été désignée que ce 3 janvier, donc APRES le conseil communal du 19 décembre. Bob Henrot, notre conseiller au CPAS n’y était donc pas encore nommé – c’est maintenant chose faite -, et ne pouvait remettre un avis sur ce budget.
Budgets de la commune (ordinaire et extraordinaire)
Pour rappel – et dans les grandes lignes -, le budget « à l’ordinaire » correspond à la gestion « quotidienne et habituelle » de la commune : les frais de personnel, donc, mais aussi tous les frais de « fonctionnement » de la commune. Certains frais d’entretien – de l’ordre de la gestion courante – peuvent aussi être intégrés dans cette partie du budget. Le budget « à l’extraordinaire » concerne plutôt tout ce qui est de type « patrimonial », et influe donc sur le patrimoine de la commune : principalement les investissements ou ventes de biens immobiliers et mobiliers, l’achat et la revente de véhicules (charrois), mais aussi les travaux d’aménagements qui modifient la valeur patrimoniale des biens immobiliers (typiquement, les travaux dans les écoles, salles des fêtes, ou l’extension envisagée de la maison communale).
Au budget, à l’ordinaire (entretien et dépenses courantes), on note un total de près de 9 000 000 € dont un tiers en personnel, un tiers en frais de fonctionnement et le reste principalement pour le CPAS, la zone de police, les fabriques d’églises, les associations etc…A l’équilibre donc ?? Pas vraiment, en fait.
Nous l’avions prédit, et la chose arrive effectivement : la situation financière de la commune est délicate – tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire -, et la majorité peine à l’accepter… et l’assumer !
Plusieurs raisons à cela.
A l’extraordinaire, tout d’abord : durant les deux législatures précédentes, la commune a investi dans l’acquisition de plusieurs bâtiments – dont l’ancien lycée et la gare -, dans la rénovation importante de certains bâtiments – comme la maison Languillier – ou dans la construction de nouvelles infrastructures – tel que le bassin didactique -. Au fil des ans, ces investissements immobiliers ont monopolisé une part importante des budgets communaux : beaucoup trop de travaux ont été réalisés sur fonds propres, en ne faisant ni suffisamment appel aux subsides, ni en recourant suffisamment à l’emprunt. C’est d’ailleurs pourquoi la commune envisage toujours la création d’une Régie Communale, dans l’espoir de récupérer la TVA sur certains investissements (nous verrons dans le futur, lorsque la question reviendra sur la table, combien cette solution n’est est finalement pas une, et ne fait que « retarder » et déplacer la charge financière… sur les citoyens !).
A l’ordinaire, ensuite : la grosse difficulté vient de la perte de revenu des produits de la forêt. Si la chasse rapportera moins à la commune durant cette législature que durant la précédente – pour rappel, la commune a diminué le prix de location des baux de chasse… principalement au « bénéfice » des « grosses » chasses, et non des « chasses communales » -, la vente de bois souffre d’une épidémie de scolyte ainsi que d’un été trop chaud et sec.
La commune annonce une perte de revenu de la vente de bois de l’ordre de 300.000 € pour 2019 (le budget passe de 2.300.000 € pour l’an dernier à 2.000.000 € pour cette année). S’il s’agit d’une perte déjà significative… elle nous semble malheureusement encore trop « optimiste ». Au regard des prix pratiqués pour la vente des bois scolytés, le DNF a conseillé d’attendre le printemps prochain pour vendre la « suite » des grumes disponibles… dans l’espoir que les prix remontent d’ici-là. Les signes du marché ne semblent pas annoncer une remontée des prix… et nous craignons que la perte sera malheureusement plus importante que les 300.000 € envisagés.
Du coup, une série de postes ont été soit sous-budgétés – on « grignote » leur budget, de-ci de-là…-, soit tout simplement… ignorés, et n’apparaissent tout simplement PAS dans le budget !?!
Deux exemples importants… et visibles :
- Le budget des travaux forestiers est raboté de moitié (on passe de 160.000 à 80.000 €) ! Nous verrons que cette diminution est un total non-sens, au regard de l’enjeu de l’avenir de nos forêts (dont les ressources représentent entre ¼ et 1/3 des revenus de notre commune, rappelons-le !) ;
- Rien – RIEN ! – n’est budgété pour l’exploitation du bassin didactique ! Alors que le bourgmestre nous a déjà annoncé que les travaux seraient – enfin – terminés ce printemps, et que par ailleurs il nous a annoncé lors du débat pré-électoral sur MAtélé que la charge annuelle pour la commune serait de l’ordre de 50.000 à 100.000 € par an ; rien n’est donc anticipé au budget sur la mise en fonctionnement – et les frais y relatifs – dans le budget ordinaire 2019.
Qu’en dit la majorité ? Que ces postes feront l’objet d’une adaptation budgétaire en cours de législature.
Pourquoi n’ont-ils pas été directement pris en compte dès à présent, alors que ces frais sont déjà envisagés et en partie connus ? Simplement parce que la commune n’a aucune idée de comment elle pourrait alors équilibrer son budget, tout simplement !
Plutôt que de s’enfoncer la tête sous le sable, il est pourtant urgent de prendre ses responsabilités et d’agir !
L’avenir de nos forêts
Les revenus de la forêt participent à hauteur d’1/4 ou 1/3 des revenus de notre commune.
L’évolution du climat impose une réflexion sur l’avenir de nos forêts, tant la forêt communale que la forêt privée, d’ailleurs.
Rappelez-vous, notre première activité en avril 2011 ( !) traitait de la « gestion de la petite forêt privée », sur le modèle des « bosgroepen » en Flandre. Dès la création de notre locale, nous étions soucieux – et conscients – de la nécessité de gérer nos forêts de manière plus « coordonnée » et « intégrée ». Notre activité a porté ses fruits et plusieurs propriétaires privés de la commune gèrent maintenant leur forêt dans cet esprit.
La commune ne semble toujours pas avoir pris la mesure de certains des enjeux de la gestion de la forêt. Cet été, un point de rupture a pourtant été atteint, et il est impossible de l’ignorer : un été plus chaud et plus sec qu’à l’habitude a vu le développement des scolytes, qui ont fortement endommagé les résineux qui peuplent majoritairement nos forêts. Les conséquences en sont catastrophiques : une perte de revenus dans l’immédiat… mais aussi probablement dans les années à venir, car rien n’indique que le scolyte ne continuera pas de multiplier les dégâts.
Nous exhortons la commune à prendre le taureau par les cornes, et à – enfin – envisager une gestion de la forêt communale qui assure sa pérennité : nous avons hérité d’un capital important, qui participe à la « richesse » – aux revenus – de notre commune ; il est impératif de s’assurer que ce capital pourra perdurer dans les années et décennies à venir, et être transmis comme héritage aux générations futures, afin de continuer d’assurer des revenus décents à notre commune dans l’avenir.
Mais cela passe par une remise en question de la manière dont notre forêt est gérée, remise en question que la majorité a du mal à envisager, se « réfugiant » derrière les propositions de gestion du DNF.
Nous pensons en retour que la prudence serait d’arrêter les monocultures, et de replanter 5 essences différentes de bois dans nos forêts, en fonction de leur situation. La commune a aussi pour responsabilité d’envoyer un signal clair et fort dans ce sens au DNF, qui ne décide pas seul de l’avenir de nos forêts, mais travaille justement en collaboration avec les communes (c’est le cas dans la province de Luxembourg, pourquoi n’en serait-il pas de même à Gedinne ?!?). Bien sûr, cette mesure nécessite un certain courage politique : en manquerions-nous ?
Cette question sera l’objet de débats et de décisions importants durant cette législature : nous ne manquerons pas de revenir sur ce sujet prochainement.
Suite du conseil communal et des discussions :
Après divers échanges entre majorité et opposition – dont ceux concernant le bassin didactique ou la forêt, tel qu’expliqué précédemment, et qui auront été l’occasion pour notre groupe d’exprimer nos interrogations et quelques premières propositions pour la gestion future de la forêt – qui auront aussi évoqué l’avenir du Village de Vacances de Vencimont, le vote aura vu notre groupe s’opposer tant aux budgets à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire.
Si nous reconnaissons l’intérêt et la validité de certains projets, comme les Arpents Verts – dont nous avons toujours soutenu l’initiative – ou le projet de lagunage à Malvoisin – beau projet d’alternative écologique à une station d’épuration classique… qui ne serait de toute façon jamais installé à Malvoisin !?! -, l’ensemble des budgets – à l’ordinaire comme à l’extraordinaire – ne nous semblent pas suffisamment cohérents, réalistes et responsables pour que nous puissions les soutenir.
La majorité aura voté positivement et le reste de la minorité se sera abstenue.
Suite des échanges et débats :
Pour information, à l’extraordinaire (investissements) on note les dépenses suivantes ;
- Extension de la maison communale : 1 000 000 €
- Remplacement du groupe électrogène de la Ferme Jacob, 25 000 €
- Logements sociaux de la gare : 540 000 €
- Remplacement de l’éclairage public par des systèmes LED : 130 000 €
Jean-Claude Grandjean s’étonne que rien ne soit prévu pour l’épuration des eaux usées alors que l’on investit pour rejeter ces eaux dans des ruisseaux en pleine nature.
Vincent lui répond que pour l’INASEP, plus rien n’est prévu en matière d’épuration. Par contre, la Commune va tester, un lagunage sur le territoire de Malvoisin. Si cela marche, l’Inasep proposera peut-être d’autres projets.
Benoît Lefèvre demande où en est la rénovation de la salle de Vencimont. Vincent rappelle que ce projet constitue la fiche n° 2 du PCDR, cela prendra encore du temps.
En conclusion, Géraldine Godart fait le constat général suivant : si Ecolo & Mobilisation Citoyenne peut marquer son accord pour certains points, nous restons totalement opposée au projet de logements sociaux de la gare ; ce sera donc un vote contre. Benoît Lefèvre s’oppose au projet d’espace multisports et au coût de l’extension de la maison communale ; ce sera donc également un vote contre. Stéphanie Gendarme s’abstient et la majorité vote pour :
Résultats : 5 contre, 1 abstention et 9 pour (majorité).
Avant de passer au huis clos, on aborde les questions orales :
JC Grandjean considère que les travaux de la rue du Bâti sont mal finis.
Vincent lui répond qu’il suit l’avis du BEP
Benoît Lefèvre s’inquiète du projet de déménagement de l’ambulance de Gedinne à Bièvre.
Vincent répond que rien n’est toujours fixé ; ce sera le Fédéral qui fixera le nombre d’ambulances et leur localisation.
Benoît Lefèvre lui rappelle que c’est au Bourgmestre à défendre sa commune. Stéphanie Gendarme acquiesce et Sylviane Simon informe qu’en cas d’urgence à Willerzie, tout est prévu, de nouvelles pompes funèbres sont installées à Rienne !
Benoit Lefèvre signale un risque d’accident près de l’école de Louette-St-Pierre Un courrier à ce sujet est resté sans réponse.
Vincent l’informe qu’un marquage au sol est prévu.
Quentin Jacques demande ce que sont cette citerne et cette chaudière près du hall des sports.
Vincent lui explique qu’il s’agit d’une entreprise privée qui teste une chaudière au gaz à cogénération avec envoi de surplus d’eau chaude dans le réseau de chaleur. Si cela s’avère rentable (avec certificats verts) d’autres chaudières de ce type pourraient voir le jour, à l’initiative d’entreprises privées et remplacer la chaudière du site Culot.
JC Grandjean ne comprend pas qu’on ne réfléchisse pas à une centrale de chauffe au bois sur ce site.
Sylviane Simon revendique la gratuité d’accès aux Arpents Verts pour les élèves de Gedinne.
Vincent l’informe qu’une ristourne de 10 % existe déjà.
Ce point clôt la partie publique du Conseil communal. Outre la presse, une dizaine de citoyens étaient présents.
Pour information :
Sur la CCATM : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_amenagement/site/directions/dal/ccatm
23 Déc 2018 | Elections 2018
Compte rendu – Ecolo & Mobilisation Citoyenne
Ce lundi 3 décembre 2018 s’est déroulée l’installation du nouveau conseil communal de la commune de Gedinne.
C’est l’occasion pour notre groupe politique, Ecolo & Mobilisation Citoyenne d’entrer en minorité et au conseil de l’aide sociale (CPAS) : Quentin Jacques et Géraldine Godart siégeront au Conseil Communal, et Bob Henrot siégera au CPAS.
Nous en profitons encore pour vous remercier de votre soutien et nous tenons à votre disposition pour toute information sur nos positions et actions.
Vous trouverez ci-dessous notre « déclaration de législature », qui témoigne de la manière dont nous envisageons de travailler au Conseil Communal et au service de la commune, durant les 6 années de la législature.
Déclaration de projet de législature 2018-2024
Après 6 années de travail constructif depuis le banc du « public » au conseil communal, nous intégrons maintenant la minorité avec 2 élus.
Nous remercions bien évidemment encore la population pour son soutien, qui nous permettra de mener plus avant notre engagement pour notre commune.
Cette nouvelle « position » nous permettra d’avoir maintenant accès aux dossiers et documents relatifs à la gestion communale, chose qui nous était quasi impossible par le passé.
Se trouver dans la minorité ne signifie pas nécessairement être en « opposition ».
Durant les 6 années de la précédente législature, si nous avons pu nous montrer critiques, nous avons toujours désiré être constructifs, dans l’intérêt de la commune de Gedinne et de ses citoyens.
Nous ne changerons pas notre fusil d’épaule durant la législature qui commence. Au contraire, nos ambitions et projets pour la commune ne font que se développer et se préciser au fil du temps. Une meilleure connaissance des dossiers nous permettra d’être encore plus concrets.
Nous ne manquerons pas de continuer d’attirer l’attention de la majorité sur les priorités et urgences en ce qui concerne la gestion de notre commune, mais aussi le bien-être de nos concitoyens, à court, moyen et long terme.
Nos préoccupations sont écologiques, bien entendu, et concernent l’évolution inquiétante du climat (les citoyens belges s’en inquiètent, comme la marée de manifestants « pour le climat » a pu en témoigner ce dimanche) ; mais aussi sociales et économiques ! Il est d’ailleurs urgent de rappeler combien la notion de « durable » englobe un juste équilibre entre des préoccupations écologiques, sociales et économiques. L’avenir de nos forêts – qui participent pour ¼ à 1/3 du budget de notre commune, rappelons-le – en est un très bon exemple, dont nous avons pu mesurer l’importance cet été avec l’invasion des scolytes, qui n’ont pas fini de nous inquiéter…
Au-delà de la gestion quotidienne, « en bon père de famille », il va falloir se montrer inventif, innovant, …
Nous continuerons donc de porter l’ambition et la vision à long terme pour notre commune, afin d’assurer le meilleur avenir pour notre commune, nos citoyens, et les générations futures.
29 Nov 2018 | Echos du conseil communal
Les premiers points débattus concernent surtout des informations dont il est fait part aux membres du Conseil :
- L’état de martelage c’est-à-dire la situation du cube de bois mis en vente et son estimation financière (faite par le DNF).
A ce propos, on apprend que des coupes de bois « scolytés » – c’est-à-dire qui meurent attaqués par un insecte qui prolifère suite au climat de cet été qui lui a été très favorable- ont déjà été anticipées, début septembre, et que les bois qui valaient 70 €/m³ en août, ne se sont vendus, avec peine, qu’à 10 € en octobre.
- La part communale dans le budget de la « Maison du Tourisme du Pays de Bouillon » (dont fait partie Gedinne) reste identique à 2017. Elle se calcule sur le nombre de nuitées par commune.
- La part communale pour le home « Résidence Saint-Hubert » à Bièvre est également en statu quo. Les nouvelles installations seront disponibles sous 15 mois environ.
Les trois points suivants concernent les montants des taxes et redevances pour l’eau, l’abattoir et les secondes résidences. Toutes trois sont proposées à la hausse.
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L’eau : la Wallonie impose le mode de calcul.
Le CVD, coût vérité de distribution, doit tenir compte de tous les frais administratifs, fixes, d’entretien, de réparation ou d’investissement relatifs à la production de l’eau. Le CVA calculé par la SPGE (la Wallonie) tient, lui, compte de tous les coûts relatifs à l’assainissement des eaux usées au niveau de la Région wallonne. Et à ce que la Commune soit équipée ou non de stations d’épuration.
Ce coût est réparti entre tous au prorata des m³ d’eau consommés. Or, comme on constate une baisse de la consommation d’eau et qu’en même temps, les coûts de production et d’assainissement ont tendance à augmenter, il en résulte que le coût par m³ ne peut qu’augmenter. Le CVD 2018 passera de 2,23 € /M³ à 2,37 € /M³. On peut supposer que le CVA ira dans la même direction.
L’opposition considère que ce point et certains qui suivront ne devraient être débattus que par le prochain Conseil communal, issu des dernières élections, et qui sera installé ce 03/12/2018. Pour la majorité, ces taxes et redevances, pour être appliquées en 2019, doivent être décidées l’année qui précède et donc lors de cette assemblée. La prochaine, ce 03/12, n’aura pas d’autre point à son ordre du jour que l’installation du nouveau Conseil communal.
Il s’ensuit une discussion sur l’état du réseau de distribution, notamment à Patignies où des camions citerne couvrent toujours le déficit de production et/ou, selon les arguments des uns et des autres, le déficit dû aux fuites. Le vieux débat sur l’option de mise en réseau des différents captages ou la création de nouveaux points de pompage refait débat. La majorité quant à elle favorisera la mise en réseau et la recherche des fuites à tout nouvel investissement. Aux votes : 8 oui pour la nouvelle redevance contre 7 abstentions
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La redevance pour l’abattage du bétail dans les installations communales sera également à la hausse.
Il s’agit, selon l’échevin Rolin, de tenir compte du coût des différents audits demandés, des contrôles de plus en plus fréquents et des frais inhérents à la peste porcine (lavage des véhicules). 15 votes pour.
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Taxes sur les secondes résidences.
Le bourgmestre soumet au vote une augmentation de +/-30 % de cette taxe soit de 500 € à 640 € /an. Cela se justifie, selon lui, par la faible fréquentation de ces secondes résidences (selon l’analyse de la consommation d’eau et des immondices déposés). Il préférerait que ces bâtiments rentrent dans le circuit des domiciles ou des gîtes dont les occupant font, eux, vivre le commerce local. Il faut faire « tourner » ces bâtiments, éviter ainsi la spéculation immobilière avec blocage de l’habitat disponible. C’est aussi la taxe qui touche le moins les habitants de Gedinne.
L’opposition refusera de voter cette augmentation des taxes comme elle l’avait déjà fait en 2014. Elle ajoute qu’à ce compte, on pourrait tout aussi bien taxer les terrains à bâtir.
Le Bourgmestre se dit bien d’accord avec cette vision.
L’augmentation de la taxe sur les secondes résidences est rejetée par 8 voix contre 7, Sylvianne Simon ayant rejoint les rangs de l’opposition pour ce coup.
Les points n°8 à 22 concernent les budgets ou modifications budgétaires des 13 Fabriques d’église de l’entité.
Tous sont adoptés par 15 votes oui, sauf les budgets des Bourseigne Neuve et Vieille.
En effet, pour ces paroisses, Sylvianne Simon considère qu’il pourrait y avoir conflit d’intérêt. Elle vote donc contre ces deux points. Le Président du Conseil communal propose que, si nécessaire, le débat concernant cette situation se tienne à huis clos, les protagonistes pouvant être identifiés aisément.
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Ensuite arrivent les propositions d’ordres du jour des différentes intercommunales où siègent nos conseillers communaux : Idefin, Bep, Bep environnement, Bep Expansion économique, Inasep. Toutes sont votées à l’unanimité par 15 oui.
Le dernier point avant le huis clos, concerne la situation du personnel d’enseignement pour l’année 2018/2019.
Avant celui-ci, à l’occasion des questions orales, les points suivants sont abordés :
- possibilité comme à Beauraing d’une pénurie dans l’approvisionnement en eau ? Non
- réservation pour 2019 du Village de Vacance de Vencimont alors que le nouvel adjudicataire (2019) n’est pas encore connu ? Une société d’audit devrait apporter une réponse : réunion le 09/11/2018.
- état de propreté des sites du « Relais sacré » ?
Pas de problème sauf à Vencimont suite à un bug avec la collecte des bulles à verre. Une proposition de doublement de ces bulles est à l’étude via le Bep.
Enfin, en cette dernière séance de l’actuel Conseil communal, son Président Julien Grandjean remercie pour leur travail, les conseillers communaux qui ne seront pas renouvelés dans leurs mandats. Même s’il admet que l’accord ne fut pas toujours unanime au sein du Conseil. Lui y a pris du plaisir et souhaite bon travail à son successeur.