4 Oct 2019 | aarticle Homepage, Echos du conseil communal
La messe est dite !
Cette nouvelle séance du Conseil communal a débuté par un point d’information concernant le PST.
Késako ?
Le Programme Stratégique Transversal est un outil mis en place par la Wallonie, après une expérience pilote auprès de 24 communes.
Il se définit comme suit : « Le Programme stratégique transversal (PST) est une démarche stratégique évolutive et modulable visant à planifier et prioriser les politiques communales en intégrant un processus d’évaluation. Véritable outil de gouvernance, le PST doit permettre d’anticiper les enjeux, de répondre aux besoins locaux et d’améliorer les relations avec les citoyens. » (http://pouvoirslocaux.wallonie.be/pst)
A Gedinne, il se concrétise par la traduction de la Déclaration de Politique Communale (DPC) en 5 objectifs stratégiques, déclinés à leur tour en objectifs opérationnels, puis en 64 fiches de projets plus concrets. A entendre le bourgmestre, il s’agit surtout de blabla qui monopolise trop d’énergie de notre personnel communal ; mais c’est la première fois que la commune rédige un tel plan, il attend donc le retour de la Région wallonne.
Nous avons un avis plus positif sur cet outil, complémentaire à la DPC, et qui pourrait être un véritable tableau de bord de pilotage de la commune, faisant état de l’avancée des projets, des marchés, précisant les indicateurs de réussite et leur suivi, etc. Nous aurions également trouvé intéressant qu’il soit présenté aux citoyens lors d’une séance publique avec questions- réponses, puisque la DPC ne l’avait pas été non plus, hormis par les canaux écrits habituels.
Qu’à cela ne tienne, nous suivrons l’avancée des projets, sous cette forme ou une autre 😉 Pour rappel, nous soutenons certains de ces projets communaux et nous nous opposons depuis le début à d’autres, comme l’aménagement de logements dans le bâtiment de la gare de Gedinne ou sur le site de l’ancien Lycée.
Il était ensuite question de modifications budgétaires, à l’ordinaire et à l’extraordinaire.
Nous retiendrons que pour le budget ordinaire, le bourgmestre précise que tout le monde va devoir faire attention, il n’y aura pas de petite économie !
Les pertes annoncées sur les ventes de bois (dues principalement aux dégâts causés par les scolytes) – voir nos articles et prises de position précédents – ne sont toujours pas actées dans les modifications budgétaires, elles le seront au niveau des comptes (en fin d’exercice, donc). La commune prévoit un manque à gagner d’environ 400.000 €. Des vérifications sont en cours pour savoir si l’on pourra ponctionner sur les réserves ordinaires. Si refus de la Région wallonne, il y aura peut-être une mobilisation des communes « forestières » pour réclamer un fonds de soutien.
Nous avons voté contre ces modifications budgétaires, entre autres parce que la réduction des revenus des ventes de bois n’est toujours pas actée et donne donc une idée faussée de l’évolution du budget disponible pour la commune ; puis parce que les économies réalisées sont de l’ordre des « bouts de chandelle » au regard de ce qu’il va être nécessaire d’entreprendre comme gestion si la « crise » des scolytes – et de ses conséquences sur les prix du marché – persiste, ce qui semble s’annoncer. La majorité n’acte pas le manque à gagner, mais n’anticipe pas non plus l’avenir.
Sachant que l’ouverture du bassin didactique est reportée à 2020… avec le train de frais d’exploitation qui accompagnera sa gestion quotidienne, où la commune compte-t-elle trouver l’argent ?
« Les 12 » se sont, quant à eux, abstenus.
Un peu plus tard, il s’agissait de voter pour un marché de financement des investissements ; autrement dit d’emprunts pour subsidier la partie non-subsidiée de certains travaux inscrits au budget.
N’étant pas en accord avec l’ensemble des projets concernés (entre autres la façon dont l’aménagement de l’ancien lycée est mené), nous avons préféré nous abstenir.
La séance s’est poursuivie par la longue litanie des fabriques d’églises ! Il s’agissait de voter la révision des budgets 2020 de 11 fabriques.
La raison ? Le budget de certains points a été sous-estimé, et ne répond donc pas au principe de sincérité budgétaire. Les 11 budgets seront réformés à l’unanimité.
Quelques travaux pour suivre…
Le renouvellement du système de production électrique de la Ferme Jacob est approuvé à l’unanimité. La commune remplacera le groupe électrogène, et installera également des panneaux photovoltaïques ; l’objectif étant de garantir une autonomie maximale à ce site voisin de la Tour du Millénaire. Nous avons néanmoins attiré l’attention de la majorité sur le montant important envisagé pour l’installation photovoltaïque (de l’ordre du double de son coût, de notre point de vue).
Le renouvellement de l’équipement du pompage d’eau de Bourseigne est également approuvé à l’unanimité. A noter qu’à cet endroit, un traitement bactériologique de l’eau par UV sera ajouté à l’installation initiale.
Une nouvelle convention de commodat, liant la commune et la Croix-Rouge pour l’occupation du bâtiment de Louette-Saint-Pierre, a été approuvée à l’unanimité. Elle permettra à la Croix-Rouge de faire certaines rénovations et d’amortir les investissements réalisés. Ce commodat court désormais jusqu’31 décembre 2048. En échange, une clause a été ajoutée, qui stipule une mise à disposition gratuite du bien – de manière exceptionnelle et en parfaite coordination avec la Croix-Rouge – pour une activité communale ou du Cpas.
Le dernier point à l’ordre du jour, avant les questions d’actualité, concernait la cogénération : le démantèlement de la centrale de cogénération hors d’usage et la vente du matériel déclassé.
Sans objection sur le démantèlement de l’ancienne centrale, nous en avons profité pour demander où on en est pour la suite de la production sur le réseau de chaleur ? Qu’en est-il de l’essai d’unité de production réalisé à côté du hall de la Morie ?
L’installation de micro unités de cogénération va être étendue un peu partout sur le réseau de chaleur. Les cahiers des charges doivent être préparés, puis soumis à la tutelle. Cette option devrait limiter l’impact d’éventuelles pannes d’une des micro-unité, puisque le reste du réseau prendrait le relais.
Nous sommes bien conscients des difficultés inhérentes à ce dossier, nous l’avons redit ; mais nous avons quand-même émis deux objections à ce projet.
D’une part, ce système est une privatisation de la génération de chaleur pour la commune : il n’est pas sûr qu’à terme ce soit une réelle économie, et surtout, la commune perdrait le contrôle de ces installations, qui pour rappel permettent de chauffer nombre de bâtiments communaux sur Gedinne. Le bourgmestre s’est insurgé contre ce vocabulaire (privatisation), nous accusant de dogmatisme ! Eh oui, tout est question de vocabulaire, les spécialistes apprécieront ;-)**
D’autre part, nous regrettons que d’autres solutions n’aient pas été envisagées (quitte à mutualiser une solution avec d’autres communes voisines : fabrication de plaquettes au bénéfice de plusieurs communes, création d’emplois, etc.) qui exploitent les ressources en bois de la commune pour alimenter ce réseau de chaleur. Les technologies évoluent et il nous semble que les différentes pistes alternatives aux énergies fossiles n’ont pas été explorées autant que possible.
Nous nous sommes donc abstenus.
Lors des questions d’actualité, nous avons abordé les sujets suivants :
- Le projet de mobilité douce à la Croisette, non soutenu par le ministre Di Antonio, est reporté en attendant un éventuel subside.
- La rencontre entre la commune et la nouvelle chargée de prévention de l’Aide à la Jeunesse est programmée en novembre.
- Le cahier des charges pour le marché annuel de confection des repas scolaires et pour les classes vertes ne contient pas de clause favorisant les produits locaux et/ou bio, ou proposant un repas végétarien par semaine. La commune estime que cela coûterait plus cher ! Nous ne partageons pas ce constat ; nombre de communes ayant fait ce choix ont largement démontré que les prix pouvaient rester constants. De plus, dans une région comme la nôtre, où les producteurs (viande, légumes, produits laitiers, …) font partie intégrante du tissu local, il nous semblerait tout à fait opportun que la commune adopte – enfin – des critères favorisant leurs produits !
- Les conseils cynégétiques de la région se réunissent pour l’instant ; l’échevin Rolin, en charge de la forêt et de la chasse attend celui qui concerne Gedinne avec impatience ! Il devrait y être question du déséquilibre constaté entre la forêt et le gibier au sein des forêts labellisées PEFC comme à Gedinne. Nous continuons, en complément, à plaider pour la mise en place d’une plateforme des usagers de la forêt, à l’échelle de la commune, pour y aborder ces sujets qui mettent la forêt en difficulté pour le moment (scolytes, relations avec les petits propriétaires forestiers, déséquilibre gibier, peste porcine, …) et le futur plan qui déterminera les grands axes de gestion de la forêt pour les 30 prochaines années.
- Le projet de parc éolien sur les territoires de Bourseigne-Neuve et Bourseigne-Vieille a été recalé par le Collège communal, à cause de son gigantisme, non adapté à la réalité du terrain. Ce dossier a cependant été abordé à la CCATM – le lendemain du Conseil communal -sans donner beaucoup plus d’informations que celles déjà apportées en Conseil communal : la société Eneco semble approcher plusieurs communes et propriétaires privés afin d’installer de très grandes éoliennes en milieu forestier, dont les mats et les palles dépasseraient la canopée. La Région wallonne ainsi que la Société Royale Forestière de Belgique sont contre, et les communes approchées semblent elles aussi opposées au projet. Nous allons nous informer plus avant sur ces projets et reviendront vers vous avec de plus amples informations dans le futur.
- Nous demandons, comme à chaque Conseil communal, un état de la situation concernant les scolytes : la majorité continue d’entretenir un certain flou sur la situation… mais nous devrons en savoir plus cet automne, après un éventuel troisième envol des scolytes, et les dernières ventes de bois de l’année. Nous continuons de nous renseigner par ailleurs, et de tenir les Gedinnois informés, par nos différents canaux de communication (site internet et page Facebook).
Les « 12 Gedioui » ont relayé deux demandes de citoyens :
- Aménager plus d’équipements à la plaine de jeux d’Houdremont
- Installer un cendrier extérieur à la salle des fêtes de Rienne
Selon Larousse :
* Privatisation : action de transférer au secteur privé une activité, une entreprise qui appartenait au secteur public.
* Dogmatisme : attitude philosophique ou religieuse qui, se fondant sur un dogme, rejette catégoriquement le doute et la critique.
24 Sep 2019 | aarticle Homepage, Echos du conseil communal
On pourrait qualifier ce conseil communal de rentrée « des affaires courantes » …
Après quelques points de communication, les points suivants seront abordés :
Site de l’ancien IND de Gedinne et la Fourmilière
D’un commun accord avec la commune, la Fourmilière prendra ses quartiers dans des locaux supplémentaires pour du stockage de meubles ainsi que pour l’accueil de classes vertes au premier étage. Une contrepartie de 750€ mensuels – qui couvrent essentiellement les frais de chauffage – est demandée à l’ASBL, avec effet rétroactif pour l’année 2019.
Question de Géraldine Godart : « Est-ce que, de ce fait, la Fourmilière occupe l’ensemble du site ? Sinon, que reste-t-il ? »
Le bourgmestre explique que la commune occupe également certaines pièces pour les archives communales (2ème étage) ; et la Fourmilière occupe le reste du site.
Benoît Lefebvre interpelle le conseil concernant les mesures de sécurité, surtout qu’un certain nombre d’enfants occupera les lieux dans le cadre des classes vertes au premier étage. Cela concerne la conformité de l’évacuation, la prévention incendie, l’éclairage, la largeur de la cage d’escalier.
Il faudra bien-sûr tout prévoir répondra le bourgmestre.
Ce point a été voté à l’unanimité.
Territoire de mémoire, renouvellement de l’adhésion à la convention de partenariat (2020-2024)
Certains avantages sont octroyés dans le cadre de cette convention, notamment dans les transports qui seraient gratuits pour des activités – organisées par Territoire de mémoire – auxquelles les écoles participeraient.
Quentin Jacques s’interroge sur le relais fait de ces activités auprès des écoles de Gedinne : sont-ils suffisants ? La Directrice générale répondra que les courriers de l’asbl sont directement transmis à la direction des implantations communales. Le bourgmestre fera remarquer qu’effectivement les écoles n’ont pas encore participé à l’exposition « Plus jamais ça ».
Ce point sera voté à l’unanimité
D’une manière générale, nous pensons qu’il serait utile d’encourager les écoles de l’entité à participer à ces activités, dans la mesure où leur coût est pris en charge : Territoire de mémoire réalise un travail de qualité, qui prône le respect de la différence à travers l’entretien de la mémoire des moments les plus violents et douloureux de notre histoire contemporaine. Il nous semble important de continuer d’inculquer et développer ces principes auprès des jeunes de notre commune, afin d’en faire demain des citoyens respectueux et bienveillants.
Budget du CPAS, sans surprise…
Sans surprise, le nombre de bénéficiaires du Revenu d’Intégration Sociale augmente : c’est le résultat de politiques fédérales qui ont renvoyé vers les communes la charge et le soutien des plus faibles et exclus. Il faut aussi suivre les différentes indexations des montants de ces RIS, prévues par la loi.
Pour l’extraordinaire, le CPAS prévoit une augmentation de 151%, due à l’achat de nouveau matériel tel qu’une déchiqueteuse, le remplacement du serveur informatique, de la vaisselle pour le service repas… et le placement de caméras intérieures suite à des incidents.
Il semble que cette importante augmentation du budget à l’extraordinaire, liée à quelques coûteux investissements, n’aurait pas pu être anticipée dans la rédaction du budget initial, vu le caractère relativement « soudain » des pannes et problèmes rencontrés avec une partie du matériel remplacé.
Le point sera voté à l’unanimité.
Subsides aux associations locales
Le principe des montants alloués aux associations est le suivant : 400 €/an aux associations relevant de missions « enfance » ou « social», et 250 €/an aux autres associations.
Ce point a déjà été discuté, débattu et voté en 2016.
Quentin Jacques questionnera sur les critères de sélection des associations soutenues : Vincent Massinon répond que généralement toutes les associations sont acceptées et qu’il est difficile de définir des critères dans ce cadre-là.
Benoît Lefebvre se montrera étonné qu’une majorité plutôt libérale n’encourage pas plus l’audace ! Julien Grandjean fera la remarque que cette question des subsides a été mûrie et discutée par tous les membres de conseil, libéraux ou pas …
2 abstentions de la part d’Ecolo & Mobilisation Citoyenne ; pour le reste des membres du conseil, un vote favorable.
Si notre commune soutient effectivement les associations, via ces subsides mais surtout en mettant des locaux et moyens matériels à disposition de celles-ci, nous pensons néanmoins qu’une dynamique plus importante pourrait être développée pour renforcer le tissu associatif extrêmement actif sur notre commune. Nous pensons par exemple à la mise sur pieds d’une « plateforme des associations », qui permettrait une plus grande collaboration entre les associations de la commune, en identifiant mieux les ressources et « forces vives » que les associations pourraient valoriser et « mutualiser ». Cela permettrait des économies d’échelle, mais aussi une plus grande collaboration entre les citoyens et associations gedinnoises.
ATL Accueil Temps Libre (extra-scolaire)
De nouveaux montants demandés aux parents pour les garderies avant et après les cours ont été proposés au vote : 0,70 € la demi-heure plutôt que 0,60 € auparavant, et suppression de la gratuité pour le 3ème enfant. « Ca mettra du beurre dans les épinards » fera remarquer Vincent Massinon, car le nombre d’enfants est insuffisant pour assurer les salaires des accueillantes.
Le point sera voté à l’unanimité.
Si nous comprenons la nécessité de « suivre » l’augmentation du coût de la vie en modifiant les tarifs des garderies, nous nous interrogeons malgré tout sur l’impact pour les familles les plus défavorisées, à fortiori les familles nombreuses.
Nous aurions plutôt tendance à défendre une politique plus « sociale », qui réserve le meilleur accueil aux plus démunis.
Stationnement rue Raymond Gridlet
Un stationnement limité dans le temps est dorénavant instauré devant les bulles à verre, afin de ne pas gêner la vidange de celles-ci : 15 minutes maximum, sauf les week-ends et jours fériés.
Dans les actualités, nous retiendrons surtout le débat qui revient encore et encore : l’entretien des cimetières !
L’échevin Pierre Rolin définira les étudiants comme les « maîtres d’œuvre » et ce à plusieurs périodes de l’année. Il y a également d’autres solutions qui sont envisagées et analysées pour le moment afin de répondre à cette inquiétude de la population, peut -être l’achat d’un motoculteur qui ne sonderait pas trop en profondeur… mais suffisamment pour soigner les allées !
Nous retiendrons également au passage :
-
Le vote, à l’unanimité, du nouveau Règlement d’Ordre Intérieur de l’Ecole communale.
-
Le renouvellement du protocole d’accord du « Contrat de rivière Haute-Meuse »
-
L’accord sur les nouveaux statuts de la maison de repos « Résidence Saint-Hubert » de Bièvre, qui passe du statut d’intercommunale à celui d’asbl. L’intervention financière communale est également adoptée. Nous signalerons au passage que les travaux de la nouvelle résidence avancent bien et que le transfert vers le nouveau bâtiment est annoncé pour le printemps…
Des nouvelles du bassin didactique
En marge du point relatif au Règlement d’Ordre Intérieur de l’Ecole communale de Gedinne (qui s’applique aux 5 implantations), nous avons – à nouveau – interpellé le bourgmestre sur la date d’ouverture du bassin didactique.
Vous n’êtes en effet pas sans savoir que depuis de nombreuses années se construit à Gedinne un bassin didactique, afin de permettre aux élèves des écoles de Gedinne d’apprendre à nager, mission obligatoire de l’enseignement primaire.
De nombreux rebondissements ont eu lieu dans ce dossier.
D’une part, pour une raison « d’urgence » jamais élucidée, la construction de cette infrastructure est réalisée sur fonds propres de la commune de Gedinne, sans faire appel à aucun subside Infrasport ou autre ; politique que nous avons toujours dénoncée. Par ailleurs, suite à la faillite de l’entrepreneur en charge du chantier, un nouvel appel d’offre a dû être ouvert pour la finalisation de la construction. Cela a évidemment retardé la livraison du bâtiment. Mais si le chantier a repris depuis des mois, le bassin didactique n’est toujours pas fonctionnel : après une ouverture promise pour le printemps dernier, la majorité nous parle maintenant d’une ouverture début 2020. Pendant tout ce temps, le prêt court et la commune – les citoyens – de Gedinne paie pour une infrastructure sportive… inexistante !?!
Par ailleurs, nous avons pu identifier – au moins – une malfaçon dans la réalisation de l’isolation du bâtiment : si deux couches d’isolant ont bien été utilisées… celles-ci sont « superposées » au lieu d’être « croisées », ce qui diminue la résistance au passage de l’air, dans un sens comme dans l’autre.
Et pour finir, aucun « business plan » n’a jamais été produit par la commune concernant la gestion de cette infrastructure, malgré nos demandes incessantes depuis le projet de construction de celle-ci. Il aura fallu attendre la campagne électorale de l’an dernier pour qu’enfin un chiffre soit évoqué pour la gestion du bassin didactique : une fourchette allant de 50.000 à 100.000 € par an !?! Aucune piste concernant les rentrées possibles ni même un « bilan économique » de la gestion du bâtiment n’a jamais été présenté, ce que nous estimons totalement irresponsable de la part des autorités communales, pour un bâtiment qui engage Gedinne pour des décennies.
Pourquoi l’annonce de l’ouverture du bassin didactique est-elle régulièrement postposée ? Pour plusieurs raisons. D’une part parce que le chantier a pris du retard à plusieurs reprises, pas toujours de la responsabilité de la commune, il faut le reconnaître. Aussi très simplement… parce que la commune compte ses sous ! La gestion du bassin didactique n’a d’ailleurs pas été mise au budget 2019, et son ouverture prévue à début 2020 « permet » d’attendre un an avant d’engager – en plus des coûts de construction – des coûts de gestion de l’infrastructure. En attendant, rien n’est organisé ni anticipé avec les écoles de l’entité, qui ont pourtant la responsabilité d’apprendre à nager aux enfants de la commune.
Retour sur les précédents conseils communaux de mai et juin.
Les points qui auront particulièrement attiré notre attention lors de ces deux précédents Conseils Communaux auront été l’ajustement budgétaire du Conseil Communal du 28 mai et la manière dont l’engagement du personnel communal aura été réalisé lors du Conseil Communal du 27 juin.
Concernant l’ajustement budgétaire présenté en mai, quelques éléments interpellants.
D’une part – et c’est une première – la commune fait largement appel à ses « réserves » (ou à l’affectation de ses bénéfices antérieurs, ce qui est en gros la même chose) pour réaliser cet ajustement budgétaire. C’est une opération que la commune pourra se permettre à l’une ou l’autre reprise… jusqu’à l’épuisement de ces fonds de réserve ! Pourquoi fait-elle cela ? Car d’une part elle réalise une augmentation de son budget 2019 – entre autres en envisageant l’acquisition du bâtiment de la poste -, mais qu’elle ne peut par ailleurs pas compter sur les revenus de ses forêts, revenus qui se sont écroulés suite aux déficits de vente de bois, suite au développement des scolytes dans nos forêts, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît, principalement sur le peuplement d’épicéas. D’une manière générale, les conditions climatiques de ces dernières années (étés caniculaires, manque de précipitations, hivers doux, …) provoquent le développent de parasites divers (champignons, scolytes, …) qui attaquent des arbres fragilisés. Si la commune n’est pas responsable de l’évolution du climat – nous pouvons malgré tout estimer que nous avons tous une part de responsabilité dans cette évolution, ne soyons pas non plus naïfs -, elle porte malgré tout la responsabilité d’une gestion de la forêt qui privilégie la mono-culture d’épicéa, avec pour conséquence des forêts très peu résilientes aux aléas climatiques et aux attaques des parasites. Quand une espèce est attaquée – a fortiori l’épicéa – c’est la masse des revenus de l’exploitation forestière qui est mise en danger : l’exploitation des autres espèces – trop peu présentes et diversifiées – ne permet pas de combler ou soutenir le manque à gagner pour notre commune.
De plus, la communication et l’information des petits propriétaires forestiers est insuffisante ou inefficace, et ceux-ci n’agissent pas toujours suffisamment à temps pour permettre d’endiguer la reproduction et le développement des scolytes.
Vous comprendrez pourquoi nous continuons de réclamer la mise sur pieds d’une « plateforme des utilisateurs de la forêt », afin que puisse se retrouver autour de la même table l’ensemble des secteurs et personnes concernées par l’exploitation, l’utilisation et la gestion de la forêt gedinnoise.
Par ailleurs, cet automne, devrait être débattu le prochain plan de gestion de la forêt, proposé par le DNF et qui engage la commune pour 30 ans. Nous encourageons la commune à diversifier ses plantations de bois à l’avenir, afin d’augmenter la diversité des essences de bois et de développer une meilleure résilience de nos forêts. A l’avenir, si par exemple l’épicéa était encore attaqué par les scolytes, la commune continuerait d’obtenir des revenus de l’exploitation des autres essences de bois qu’elle pourrait continuer d’exploiter.
Les choix réalisés par la commune pour la gestion de la forêt concernent tous les citoyens gedinnois : les revenus de nos bois participent à hauteur d’1/3 ou ¼ du budget de la commune, et influencent donc les différentes politiques que la commune pourra mener et soutenir à l’avenir. Des revenus réguliers de la forêt assurent un budget stable et permettent de développer des politiques économiques, sociales, culturelles, sportives… au bénéfice de tous les gedinnois. A l’inverse, des revenus irréguliers – ou chaotiques, comme ce sera au minimum le cas pour les années 2019 et 2020 – affectent dramatiquement les budgets de la commune, et forcent celle-ci à diminuer la voilure et à restreindre ses politiques au service des citoyens.
Engagement du personnel communal
Lors du conseil communal du 27 juin, nous avons dû voter pour l’engagement de membres du personnel communal : 1 assistant administratif et 1 ouvrier fontainier.
Nos deux conseillers communaux ont été très « choqués » par le fait que la plupart des candidats aux différents postes ont pris contact avec eux – et à fortiori aussi avec les autres conseillers communaux – pour « défendre » leur candidature. Pourquoi cela ?
Comment se passe la sélection des candidats ?
Tout d’abord, il est nécessaire que les candidats envoient à la commune une lettre de candidature et motivation, en faisant valoir les titres requis leur permettant de participer à la sélection. Les candidats retenus participent ensuite à un examen écrit ainsi qu’à un entretien avec le jury de sélection. Ensuite, l’ensemble des candidats ayant obtenu le minimum nécessaire (a priori minimum 50 % dans chacune des « épreuves ») sont proposés au vote – à bulletin secret – des conseillers communaux.
Cela signifie qu’un candidat ayant obtenu 60 % a autant de chances d’être retenu qu’un autre candidat qui aurait obtenu 85 % … pour peu que le vote des conseillers communaux décide de retenir sa candidature !?! Vous comprendrez dès lors pourquoi les candidats font du « lobbying » auprès des conseillers communaux, afin de défendre leur candidature, avec tous les risques d’influence, copinage, favoritisme… ou corruption possible !
Cette pratique nous choque car elle nous semble être l’héritage d’un temps ancien et révolu. De notre point de vue, c’est évidemment le/la candidat.e ayant obtenu le meilleur résultat qui doit être retenu.e ! Cette personne travaillera ensuite à la commune, au service de l’ensemble des citoyens, et nous devons désirer que ce soit à chaque fois la personne la plus compétente qui soit engagée.
Nous avons donc interpellé la majorité sur ce point… et avons été très mal reçus ! L’argument était encore – comme trop souvent – que l’on a « toujours fait ainsi » …
Vous aurez par ailleurs appris – via le site internet « des 12 » (https://www.aux12gedioui.be/rapports-des-conseils-communaux) que l’ensemble du jury aura été invité par la commune à manger le midi dans le restaurant… de la mère d’un candidat fontainier dont la candidature allait être discutée l’après-midi même !?! A part pour Benoît Lefebvre – qui faisait partie du jury et dénonce les faits -, cela n’aura choqué aucun membre du jury, ni les conseillers communaux ou le bourgmestre. Ce sont pour nous des pratiques d’un autre temps, que nous devons bannir ! Nous sommes sidérés que la majorité ne comprenne pas la chose, à une heure où les citoyens sont de plus en plus choqués par le comportement de certains politiques, et destinent leurs voix à des partis qui proposent de « laver plus blanc », avec les conséquences désastreuses que nous avons connu par le passé… et qui pourraient bien s’annoncer pour demain !
Nous proposons dès lors qu’à l’avenir ce soit le/la candidat.e qui a obtenu les meilleurs « points » aux différentes épreuves qui soit proposé.e au vote des conseillers communaux : ce vote reste en effet nécessaire… pour justement identifier d’éventuels manquements dans le processus de sélection.
Le politique vs la politique
Ces débats et incidents nous révèlent en tout cas une chose : chaque fois que nous abordons en conseil communal des thèmes qui touchent au politique (le politique, dans le sens de la « gestion de la cité »), nous sommes confrontés à une réaction désagréable – pour ne pas dire agressive – de la majorité.
A quel autre endroit qu’en Conseil Communal pourrions-nous pourtant aborder des questions de fond sur la façon dont la commune est gérée, les options qui sont prises, les principes qui sont défendus et appliqués ? Il ne s’agit pas là de faire de la politique, mais bien de débattre et nous entendre sur le bien commun, la gestion « en bon père de famille » de la commune, au service de nos concitoyens.
2 Mai 2019 | aarticle Homepage, Nos actions locales
Comme vous l’aurez certainement constaté par vous-même en parcourant notre région, la forêt est malade et bien malade : partout des taches rousses de bois scolytés et de-ci de-là des chablis du dernier (petit) coup de vent. Pas besoin d’être expert pour s’en rendre compte. D’autres phénomènes naturels ou anthropiques menacent nos boisements. Pour que l’arbre malade ne cache pas une forêt ruinée, il est grand temps de réfléchir à une gestion forestière plus responsable et respectueuse. Les changements climatiques ne permettront plus au modèle intensif actuel de récolter les bénéfices escomptés. Les professionnels du secteur ne cachent pas leur inquiétude. Le marché du bois est en crise, or, la forêt est un enjeu économique majeur de notre région, il faut se positionner, trouver l’équilibre, éviter la fracture.
Nous sommes à un tournant crucial, c’est pourquoi les locales ECOLO de Beauraing et Gedinne provoqueront la réflexion autour du film « Le temps des forêts », un magnifique documentaire de François-Xavier Drouet. Il sera projeté le vendredi 10 mai, à 20h00, au Centre culturel de Beauraing.
Pour visionner la bande annonce de ce film voici le lien cliquable : https://vimeo.com/283494172
Nous vous proposons un véritable débat ouvert à tous les vents, pendant lequel des experts, ingénieurs forestiers et formateurs pourront échanger leur vision de la forêt avec vous. Comme intervenants nous accueillons :
- Office Economique Wallon du Bois (OEWB): Florian Naisse ingénieur forestier originaire de Vencimont
- Société Royale Forestière de Belgique(SRFB) : Philippe de Wouters Président, ingénieur forestier
- Dryade société privée de gestion forestière, Olivier Baudry, docteur en sylviculture
- Pro silva Wallonie, Charles Debois, Président, ingénieur forestier
Nous vous proposons ensuite, ce dimanche 12 mai, une balade à travers laquelle nous pourrons visualiser concrètement, différents types de sylviculture, les unes traditionnelles, d’autres alternatives ou en transition. La visite sera guidée par Charles Debois, Florian Naisse et Philippe Trigalet.
Pour voir l’invitation à nous rejoindre en images : cliquez ici
Entrepreneurs, grands, petits propriétaires, publics ou privés, simples promeneurs et poètes amoureux de la Nature, ces deux activités vous attendent.
Vendredi 10 mai – 19h30 – Centre Culturel de Beauraing : projection du film « Le temps des forêts »
Dimanche 12 mai – 14h00 – Bourseigne-Neuve : balade guidée (rendez-vous à la salle des fêtes)
13 Avr 2019 | Echos du conseil communal
Ce Conseil communal se tient en présence de 13 de ses membres ; Sylvianne Simon et Quentin Jacques étant excusés.
BEP : Projet « territoire intelligent »
Le bureau d‘étude BEP-environnement a répondu à un appel lancé par la Région Wallonne afin d’évaluer la couverture numérique/télécom commerciale sur tout le territoire de la province. Le principe est d’utiliser les véhicules d’enlèvement de déchets qui, puisqu’ils passent chez tous les habitants, pourront établir une carte fiable des performances du réseau.
La ratification du projet est acceptée par l’ensemble du Conseil.
Le bourgmestre précise qu’il faudra voir si par après, les habitants seront ouverts à l’idée de multiplier les pylônes sur la commune.
Géraldine Godart demande ce qu’envisage le BEP ensuite. Vincent Massinon lui répond qu’il ne connaît pas les objectifs du BEP ou de la Région wallonne.
Délégation des compétences pour les marchés publics
Il s’agissait ici de déléguer au Collège communal les compétences du Conseil communal en ce qui concerne les dépenses ordinaires et les dépenses extraordinaires pour un montant inférieur à 15000€ HTVA.
Le Directeur financier a déjà marqué son accord pour reconduire cette autorisation.
L’opposition se montre méfiante, Benoît Lefèbvre se demande ce que l’on veut cacher. Le Maïeur précise que cette procédure existait déjà du temps de Guy Lallemand, que les dépenses extraordinaires sont rares et que ça permet surtout de gagner du temps. L’immédiateté n’est pas toujours bonne conseillère répond Benoît Lefèbvre.
Géraldine Godart demande que l’occurrence de ce procédé soit annuellement limitée ; mais Vincent Massinon lui répond que ce n’est pas prévu par la loi…
Le vote est approuvé par 10 oui (majorité + S. Gendarme) et 3 non (minorité).
Renouvellement des membres de la Commission Communale d’Aménagement du Territoire et de la Mobilité (CCATM)
Il s’agit de:
– désigner un citoyen à la présidence ;
– désigner des membres effectifs et suppléants
– désigner le quart communal par les élus communaux (1 représentant effectif et 2 suppléants pour la majorité ; 1 représentant effectif et 2 suppléants pour la minorité).
Douze candidatures de citoyens ont été reçues, dont une pour la présidence et une à titre de suppléante uniquement.
Nous soulignons l’engagement de ces citoyen.ne.s pour la commune et espérons que la dynamique de la CCATM sera meilleure que ces dernières années !
Jean-François Colaux, seul candidat à la présidence, est élu à l’unanimité.
La désignation des membres effectifs s’opère via un bulletin de vote. Pour les membres suppléants, tous seront gardés puisqu’il y a moins de candidats que de postes. La répartition s’est décidée, entre autres, en fonction des villages.
Résultats :
MEMBRES EFFECTIFS
|
MEMBRES SUPPLEANTS
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LEONARD Christophe
|
BASTOGNE Madeleine
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DE KEYSER Paul
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BARTHOLOME Juliette
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DEBRY Francis
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BRAN Olivier
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DUMONT Alice
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LEDUC Annabelle
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LIEMANS Cindy
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CORDY José
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PAPIER Marc
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Pour le quart communal, la majorité désigne :
MEMBRE EFFECTIF
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MEMBRES SUPPLEANTES
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MOREAU Jean-Noël
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BIHAIN Magali
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COLAUX Marie-Thérèse
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La minorité désigne :
MEMBRE EFFECTIF
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MEMBRES SUPPLEANTS
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LEFEBVRE Benoit
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JACQUES Quentin
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GODART Géraldine
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Le vote des représentants est approuvé à l’unanimité.
Géraldine Godart déplore que l’ensemble des membres du Conseil communal n’ait pas voté de telle façon à favoriser la parité homme-femme. Parmi les candidats citoyens, cette démarche était possible et aurait pu envoyer un signal positif vers toutes ces personnes qui ont décidé de se porter candidat.e, dont plusieurs jeunes femmes. Nous savons en effet que c’est par de petits gestes concrets comme ceux-là que la parité peut devenir une réalité dans les différentes instances, c’est une habitude à prendre !
PCDR – Aménagement des entrées de villages
L’aménagement des entrées de villages est un projet lancé il y a longtemps dans le cadre du PCDR (Programme Communal de Développement Rural) et pour lequel une promesse de subside a été octroyée par la Région Wallonne.
La DGO1 (ex MET) a apporté quelques modifications au cahier des charges (certaines clauses administratives ont été modifiées). Le MET prend en charge une partie des travaux et demande un budget imprévu qui n’influence en rien la Commune. Ce projet est subsidié à 75%.
Il est question de modifier le budget voté par le Conseil Communal le 18 mai 2018 en raison de la modification du budget total par la DGO1.
Ce vote obtiendra 11 oui et 2 abstentions (JC Grandjean et Benoît Lefèbvre).
CECP – Écoles communales – Plan de pilotage
Dans le cadre du Pacte d’excellence, toutes les écoles sont amenées à rédiger un Plan de pilotage spécifique à chaque établissement. Certaines écoles sont déjà en cours d’élaboration. L’école communale de Gedinne fait partie de la deuxième vague.
Le Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces aide les écoles à élaborer ce plan. Le principe est de réaliser premièrement un bilan des forces et des faiblesses de l’établissement. Enseignants, parents et élèves seront sollicités pour exprimer leur analyse de la situation. Par la suite, il s’agira de choisir les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité pédagogique globale. L’école est remise en question à tous niveaux.
Afin de d’établir le lien entre les écoles et le Pouvoir Organisateur (communal), Audrey Séverin est désignée à l’unanimité.
Constitution d’une réserve de recrutement d’un ouvrier (niveau D) pour le service des eaux.
Une réserve pour engagement d’un contractuel va être constituée. La désignation des membres de la commission de sélection et les différentes épreuves sont présentées. Actuellement les besoins sont d’un ouvrier. Vincent Massinon précise que le règlement de la procédure a été approuvé par les organisations syndicales. Géraldine Godart demande si l’engagement est envisagé rapidement. Le maïeur est affirmatif et précise que la réserve sera valable 3 ans.
Approuvé par 13 oui.
Constitution d’une réserve de recrutement pour du personnel administratif (niveau B)
Idem point précédent. Il s’agit ici de pourvoir à l’engagement d’un mi-temps à affecter au service « finances »
Benoît Lefèbvre signale que cela pourrait être un plus de demander des compétences linguistiques. Vincent Massinon, qui visiblement ne souhaite pas modifier le texte de la procédure d’examen, répond qu’il en sera tenu compte (sans plus).
Approuvé par 13 oui.
Questions d’actualité
Géraldine Godart interroge le Conseil à propos des défaillances d’éclairage au terrain de foot à Gedinne.
Réponse : une demande de subsides sera rentrée auprès d’Infrasport. Il en sera de même pour les clubs de Rienne et de Vencimont. Vincent Massinon rappelle que beaucoup a déjà été fait pour les clubs de foot et ce récemment. Quand la Commune en saura plus, elle envisagera la façon de répondre aux besoins.
Géraldine Godart demande des informations quant à l’appel à projet lancé par la Wallonie sur le thème de la « Convivialité en milieu rural », et qui concernerait le bâtiment du Cercle.
Réponse : dans le cadre de cet appel à projet, un subside de 15.000€ a été demandé afin de rafraîchir toute la partie gauche du Cercle.
Géraldine Godart s’informe de l’avancement du dossier « pollution sonore à la Morie ».
Réponse : un silencieux a été commandé. S’il est insuffisant, la commune envisagera l’achat d’un panneau d’isolation sonore. Mais le désagrément est vraiment minime selon le bourgmestre.
Géraldine Godart s’informe des résultats de la vente de bois : quels sont les résultats par rapport au budget estimé ?
Réponse : les prix obtenus sont à la baisse en raison de la crise des scolytes et des tempêtes. Seuls 50% du budget ont été atteints. Cependant, sur 16 lots, 9 sont remis en vente ce 4 avril.
Benoît Lefèbvre s’inquiète de l’état de la route entre le Pont Colin et Willerzie.
Réponse : la route n’est pas communale mais le MET a été interpellé. Vincent Massinon précise qu’un accord est dégagé avec le maire d’Hargnies pour le déneigement global de cette route, d’autant plus important qu’un accord existe entre le SMUR et la zone de secours Dinaphi.
Benoît Lefèbvre demande ce qu’il en est du miroir à installer rue du Vicinal.
Réponse de Pierre Rolin: projet classé parce que le propriétaire a rabattu sa haie.
Benoît Lefèbvre s’informe sur la mise en place d’un chemin à mobilité douce entre Gedinne et la gare.
Réponse : l’appel à projet a été refusé parce que ce type de chemin n’est pas accepté le long des voiries régionales. Cependant, il faudra réaliser la jonction entre le parcours « Ardenne Cyclo » et le Ravel.
19 Mar 2019 | Echos du conseil communal
Ce conseil communal débute par une communication : le budget de la commune de Gedinne est approuvé par la ministre De Bue.
Le deuxième point de l’ordre du jour concerne le Règlement d’Ordre Intérieur du Conseil Communal (ROI).
Ce règlement interne est modifié suite aux nouveaux critères de la Région Wallonne (RW).
Ce document reprend les dispositions dans le CDLD (Code de la démocratie Locale et de la Décentralisation).
Plusieurs remarques sur ce ROI sont introduites par la minorité :
Par exemple, concernant l’article 20 qui décrit une plateforme informatique pour communiquer les convocations et documents du Conseil aux mandataires par courrier électronique.
Quentin Jacques (conseiller Ecolo & Mobilisation Citoyenne) s’insurge par rapport à la gestion de cette plateforme : peu d’informations sur la sécurité et la confidentialité par rapport aux adresses Email mises à disposition des mandataires ainsi que sur la gestion de la plateforme elle-même, avec par contre beaucoup de responsabilités incombant aux utilisateurs (les conseillers communaux).
Selon le texte, les mandataires sont les uniques responsables en cas de virus ou autres problèmes informatiques, le Web-master se dégageant de cette responsabilité.
Géraldine Godart (conseillère Ecolo & Mobilisation Citoyenne) pointe elle l’article 47, qui traite de la communication dans le PV des interpellations, remarques et débats initiés par la minorité. Afin que ces éléments et arguments de débat soient versés au PV, il faut d’une part que le groupe politique le demande – chaque fois – expressément lors du conseil communal, et d’autre part qu’un vote à la majorité absolue intervienne ensuite pour accepter que ces points soient inclus au PV, précisera le bourgmestre.
Ce point est très discutable sur le plan démocratique et ressemble furieusement à une forme déguisée de censure !
Le ROI sera approuvé par 12 oui et 2 abstentions de notre groupe Ecolo & Mobilisation Citoyenne.
Nous envisageons d’interpeller nos élus à la Région Wallonne sur ce ROI, trop « léger » et en recul d’un point de vue démocratique, de notre point de vue.
La commune (majorité) de Gedinne ne prend pas non plus, selon nous, les « libertés » et initiatives qu’elle pourrait certainement prendre pour amender ce ROI de manière à augmenter la démocratie et la communication transparente envers les citoyens. Elle se limite à entériner le ROI de base proposé par la Région Wallonne. Nous continuerons évidemment de communiquer par ailleurs, mais regrettons que le PV du Conseil Communal ne devienne pas un outil plus « complet » de communication, respectueux des débats et positions de chacun des groupes politiques.
Décentralisation du campus provincial
Le site de l’ancien lycée de Gedinne situé rue de la Croisette accueille le Campus Provincial décentralisé dans la partie située à droite du préau.
Le Bourgmestre Vincent Massinon contextualise la genèse de ce campus décentralisé. Il présente l’avantage de remplir une demande de formation plus « proche » des citoyens, suivant la politique de la Province, afin d’éviter de trop devoir se déplacer. Il s’agit d’une première dans la province de Namur, un prochain Campus du même type devant prochainement voir le jour à Walcourt.
Les formations devraient être multiples :
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un lieu de formation qualifiant
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passage de grade pour les fonctionnaires communaux
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formations pour les enseignants, les policiers, les ambulanciers, aides soignants, aides ménagères, …
Une convention pour une durée de 5 ans, résiliable par chacune des parties à la fin de chaque « année scolaire » a été signée entre la commune de Gedinne et l’Institut Provincial.
Les frais notamment de chauffage, d’électricité et d’entretien des locaux seront pris en charge par la Province.
Du côté de la minorité ce n’est pas l’enthousiasme. La conseillère Sylvianne Simon (Aux12GEDIoui) s’inquiète du nombre de participants à ces formations. Pour qu’une formation soit maintenue sur le site de l’ancien lycée, il faut qu’au moins 12 personnes participent à cette formation. Or, sur 34 personnes inscrites initialement à la première formation « commune » prodiguée sur le site, seules 14 y participent encore. Ces 14 personnes seront donc amenées à choisir la même spécialisation (par exemple : aide-familiale) pour pouvoir continuer à se former à Gedinne… au risque de devoir se déplacer (à Namur ou ailleurs) pour pouvoir terminer leur formation, si 2 groupes de moins de 12 personnes manifestent leur désir de suivre 2 spécialisations différentes.
La conseillère Sylvianne Simon pointe aussi un manque de structure au niveau des horaires qui changent au fil des semaines avec un préavis de dernière minute.
Géraldine Godart (conseillère Ecolo & MC) demande suivant quel modus operandi seront choisies et organisées les formations.
Les formations seront suggérées en fonction des demandes mais c’est – apparemment – le comité de gestion qui décidera, signale le bourgmestre. Au sein du comité de gestion, la commune de Gedinne est représentée par son bourgmestre, la présidente du CPAS, l’échevine des affaires sociales et une coordinatrice communale.
Le vote de ce point obtiendra 11 oui et trois abstentions (Benoît Lefebvre, Jean Claude Grandjean et Sylvianne Simon, conseillers Aux12GediOui).
Association de projet Ardenne méridionale – Comité de gestion
Ce point a pour but de désigner un représentant communal selon la clef de répartition (4 MR / 3 CDH/ 1 PS).
Le bourgmestre Vincent Massinon est proposé. Le vote d’approbation se fera à l’unanimité.
ATL – CCA – Représentants communaux
De nombreuses communes ont souscrit au décret ATL (Accueil Temps Libre) pour améliorer et/ou mettre en place des structures d’accueil pour les enfants,durant leurs temps libres en période scolaire ou pendant les vacances..
Ce point a pour but de modifier la représentation gedinnoise à la CCA (Commission Communale de l’Accueil).
L’échevine Thérèse Colaux remplacera Daniel Normand. Point approuvé à l’unanimité.
Règlement complémentaire sur la police de la circulation routière – Zone 30 aux abords de l’école à Louette-St-Pierre
Vincent Massinon explique l’historique, le souci des parents qui se garent, l’idée de placer des ralentisseurs dans le périmètre, de placer des panneaux qui attirent l’attention des automobilistes sur le fait qu’ils sont à proximité d’une école…
Plusieurs questions et solutions sont abordées par les différents conseillers communaux.
Le Conseil communal décrète une zone 30 du n° 15 de la rue de France jusqu’au n° 9 de la rue des Sorets, y compris leur intersection, avec des signalisations adaptées.
On y ajoutera :
Se pose aussi le problème d’éviter le passage des véhicules poids lourds car cet itinéraire est renseigné sur les GPS comme étant le plus court.
Un panneau d’interdiction aux véhicules plus de 7,5 T existe à la demande de la France car la route est très étroite après la frontière, mais il est à la sortie du village.
La commune demandera à la RW de mettre la rue en circulation locale pour enlever l’itinéraire des systèmes de navigation GPS.
Point approuvé à l’unanimité.
Primes pour les anniversaires de mariage – Modification
Les primes sont revues à la baisse au 01/03/2019.
Condition supplémentaire : le couple doit avoir été domicilié dans la commune à la même adresse depuis 5 ans minimum.
Cette prime est octroyée sous forme de chèque locaux.
La conseillère Géraldine Godart (Ecolo & Mobilisation Citoyenne) demande qu’elle soit proposée également en monnaie locale « Ardoise ».
Le bourgmestre signale que le directeur financier n’est pas « chaud » pour l’utilisation de cette monnaie dans les affaires communales, et Julien Grandjean argumente que c’est pour que le montant soit utilisé sur la commune de Gedinne (l’Ardoise permet une utilisation plus « large » qu’uniquement sur Gedinne).
Le groupe « Aux12GEDIoui » fait remarquer qu’il s’agit d’économies de bout de chandelle… ce qui est vrai… au regard de « l’économie » faite sur la location des baux de chasse, réagit Sylvianne Simon !
Le vote de ce point obtiendra 11 oui et trois non (Benoît Lefebvre, Jean Claude Grandjean et Sylvianne Simon).
Questions orales
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Un processus ralentisseur aurait été installé à la seule demande d’un citoyen : les « 12 » demandent des explications. Il s’agirait d’une petite rue en circulation locale à Houdremont en allant vers Gedinne.
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Sylvianne Simon remercie Vincent Massinon d’avoir communiqué les infos concernant les tarifs des activités proposées aux Arpents Verts ; le trajet en bus est compris dans le prix.
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Les « 12 » reviennent sur la plaine de jeu des Arpents Verts qui est à nouveau cadenassée. Vincent Massinon explique que la tentative de la laisser ouverte a été tentée, et que le site a été trop régulièrement endommagé ou « pollué », à priori par des ados malveillants ou irrespectueux. Vincent Massinon ne désespère pas de refaire un test, en prévenant les citoyens du quartier, et en expliquant et interpellant les éventuels « coupables » de ces incivilités, par exemple via un toutes-boîtes.
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Les « 12 » demandent s’il n’est pas possible d’installer un miroir ou un système de visibilité en sortie du vicinal en arrivant sur la route de Charleville : Le bourgmestre est d’accord ;
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Les « 12 » reviennent sur l’InterReg qui est un beau projet. Ils proposent que l’on puisse organiser un « Beau vélo de Ravel » sur la commune, qui pourrait avoir de belles retombées pour celle-ci (même si cela a un coût de l’ordre de 25.000 €, et nécessite une grosse organisation de la part de la police et des bénévoles). L’idée aurait déjà été évoquée par le passé, et la commune pourrait se renseigner sur l’intérêt et l’opportunité d’examiner la question.
Parmi les questions posées,
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Quentin Jacques (Ecolo & Mobilisation Citoyenne) interpelle sur le bruit que semble produire le système de co-génération installé au hall omnisports : les habitants les plus proches nous ont interpellés concernant cette « pollution sonore », évidemment surtout audible le soir et la nuit. S’interroger peut-être sur l’intérêt et la faisabilité de « systématiser » l’utilisation d’une telle solution sur d’autres sites de la commune, comme l’envisage le bourgmestre (voir PV du 12/02). Depuis le Conseil Communal, d’autres citoyens nous ont – encore – interpellés concernant le problème de bruit de fond généré par cette unité de cogénération installée à côté du hall omnisports. Il semble même que certains l’entendent jusqu’à Robio ! Il nous semble dès lors nécessaire que la commune se saisisse de ce problème, et tempère surtout sa volonté de « généraliser » ce type de solution sur d’autres sites de la commune. Nous encourageons la commune à placer des panneaux d’isolation phonique, afin d’atténuer la réverbération et la diffusion du bruit que provoque cette unité, et qui provoque une pollution sonore pour les voisins du hall omnisports, surtout la nuit et le week-end. Nous resterons attentifs à ce dossier, et ne manquerons pas de continuer à interpeller la commune afin qu’elle prenne la situation au sérieux.
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Nous avons la même préoccupation concernant le bruit généré par les refroidisseurs situés à l’arrière du magasin Proxy Delhaize ; il serait judicieux de régler cette problématique avant sa reprise.